La programmation du Festival International des Cinémas d'Asie de Vesoul, le FICA, vient enfin d'être mise en ligne ! Dans moins de deux semaines, vous pourrez vous gaver de films asiatiques !
Le nouveau songe d'Apichatpong Weerasethakul arrive en DVD le 2 fevrier. Tentative d'interprétation du rêve.
On attendait avec impatience la programmation du Festival Black Movie, qui se déroulera en Suisse, à Genève, du 22 au 31 janvier. Alors, que nous réserve le premier festival de l'année ?
Le Black Movie de Genève livre un hommage "hyper-select" au plus prolifique des réalisateurs japonais contemporains en projetant 3 nouveautés (Tag, Tokyo Tribe, The Virgin Psychics) et 3 classiques Suicide Club, Noriko's Dinner Table et Love Exposure). En attendant la table ronde du critique suisse Fabien Schneider, le 27 janvier à 19h à Fonction : Cinéma, East Asia vous livre quelques clefs sur l'oeuvre du cinéaste.
Fires on the Plain est le dernier film en date de Tsukamoto Shinya. Projeté au Festival Kinotayo, il a obtenu le prix de la critique et le prix Canon de la photographie. Film mûri depuis de longues années, il s’agit de l’adaptation d’un roman sur la guerre qui opposa le Japon aux Philippines dans les années 1940. Plus particulièrement la bataille de Leyte de 1944, soit une lourde défaite pour le Japon. Un fait historique déjà porté à l’écran en 1959 par Ichikawa Kon.
C’était l’événement du Festival du film japonais contemporain Kinotayo 2015 : la venue du cinéaste Tsukamoto Shinya, chef de file du cyberpunk nippon avec la saga des Tetsuo. Invité à Paris pour présenter sa dernière œuvre, Fires On The Plain – une nouvelle adaptation du roman Nobi, déjà porté à l’écran en 1959 par Kon Ichikawa (lire notre critique ici) – le cinéaste nous a longuement parlé de cette plongée immersive et nécessaire dans l’horreur de la guerre, avant de nous abandonner pour une séance de Love de son ami Gaspar Noé, qu’il ne voulait rater sous aucun prétexte. On lui demandera la prochaine fois si le film lui a plu, l’occasion de poursuivre une discussion avec un réalisateur aussi charmant disponible, que ses films sont violents et malaisants. Par Marc L'Helgoualc’h et Victor Lopez.