Wong Kar Wai se trouve et nous trouble pour la première fois. Par Justin Kwedi.
Une anecdote symbolique pour commencer. Adieu ma concubine a reçu la Palme d'or au festival de Cannes de 1993 ; or il en demeure à ce jour l'unique lauréat d’origine chinoise. Une récompense amplement méritée : presque vingt ans après sa sortie, ce film spectaculaire et tragique demeure l’œuvre-maîtresse du réalisateur Chen Kaige (L’empereur et l’assassin, L’Enfant au violon…). Admirablement servi par ses interprètes principaux – Gong Li (Epouses et concubines...) et Leslie Cheung (Happy Together...) – Adieu ma concubine n’a pas fini d’alimenter notre fascination pour tout un pan de la culture chinoise, sa somptuosité, sa cruauté glaçante et raffinée : une alliance de beauté et d’atrocité qui s'avère particulièrement sensible dans les productions de l’opéra de Pékin, genre musical à part entière et sommet d'artificialité, de stylisation, où peuvent se refléter, sur fond implacable de déterminisme socio-historique, les drames humains les plus intimes. Ce troublant jeu de miroirs entre bouleversements collectifs et tragédies individuelles constitue le motif central d’Adieu ma concubine. Et contribue à en faire résolument un incontournable du cinéma, asiatique ou non. Par Antoine Benderitter
C’est avec un grand sourire que nous accueille la réalisatrice mongole Byambasuren Davaa . Avec la même envie de partage culturelle qui traverse ses films, la cinéaste nous parle de son dernier très beau long métrage, Les deux chevaux de Gengis Khan, de sa rencontre avec Urna, de mélange de documentaire et de fiction et de l’histoire du cinéma mongole. Propos recueillis par Victor Lopez.
Après L'Histoire du chameau qui pleure et Le Chien jaune de Mongolie, Byambasuren Davaa nous donne des nouvelles de son pays, en suivant la chanteuse Urna Chahar-Tugshi dans un voyage en forme de quête autant musicale que personnelle. Par Victor Lopez.
Hosoda Mamoru confirme les promesses entrevue dans La Traversée du temps et Summer Wars pour signer son chef d'oeuvre. Par Justin Kwedi
En février, l’Asie migre à Vesoul ! Par Lvi.