Cette année, le Festival du Film Coréen à Paris (FFCP) a mis à l'honneur une réalisatrice de documentaires venue de Gwangju, Yang Juyeon, présentant la majorité de son œuvre, un court métrage dédié à la lutte des personnels d'entretien de son université, Song of Tommorow, deux films sur l'histoire des événements de Gwangju vus à travers le regard de ses habitants, 40 et The Trail of Grandma's Home, et un long métrage parlant de la place des femmes en Corée à travers un secret de famille, My Missing Aunt.
Présenté en présence de son réalisateur Hwang Byeong-gug au Festival du Film Coréen à Paris (FFCP), Yadang: The Snitch est l'un des thrillers coréens les plus efficaces de la période post COVID, avec une parenté évidente avec les Veteran de Ryoo Sang-wan. Le film mélange une envie de grand spectacle avec une volonté presque documentaire dans la représentation du rapport à la drogue en Corée. Un indic se retrouve pris dans dans un jeu de pouvoir entre trafiquants de drogues et politiciens corrompus. Avec l'aide d'un policier trop intègre pour son bien, ils décident de faire tomber ceux qui les ont trahis.
La lauréate du prix Flyasiana récompensant le court métrage élu par le jury professionnel l'année précédente était invitée à présenter l'ensemble de son travail au public du Festival du Film Coréen à Paris (FFCP). Cette année, c'est donc la réalisatrice Jung Haeyoon, autrice du beckettien Rest Area qui était à l'honneur, présentant aussi ses deux autres cours, Waste Area et Summer's Nuances. L'occasion de découvrir une jeune réalisatrice prometteuse, donc l'univers est assez à part dans le monde de la production sud-coréenne.
Le public avait pu découvrir Lee Sang-geun en 2019 avec le réjouissant Exit, gros succès populaire du cinéma coréen et film d'ouverture du Festival du Film Coréen à Paris (FFCP) cette année là. Pour son deuxième film, il passe de la comédie d'aventure au film fantastique sentimental avec Pretty Crazy (le titre original signifie littéralement "un démon vient d'emménager"), mettant à nouveau en vedette Lim Yoona.
Un des films attendus de ce 20e Festival du Film Coréen à Paris (FFCP), Summer's Camera, déjà remarqué dans de nombreux festivals, est le premier long-métrage de la cinéaste indépendante Divine Sung qui a non seulement écrit et réalisé le film mais l'a aussi produit. Une jeune fille passionnée de photographie, dont le prénom signifie été, avait renoncé à ce loisir partagé avec son père quand celui-ci est mort, justement pendant l'été. Le sourire de la vedette de l'équipe de football de son établissement va la pousser à reprendre la photo et à avancer dans sa vie.
Le 20e Festival du Film Coréen à Paris (FFCP) était aussi l’occasion de découvrir le premier long métrage de Cha Jeong-yoon, Home Behind Bars, sur un sujet assez peu exploré, en particulier hors du domaine du film d’exploitation, les prisons pour femmes. Partager Suivre