Soyez prévenus : pas de Will Smith ni de Tommy Lee Jones dans ce film-dispositif de Wang Bing. Tourné au Théâtre des Bouffes du Nord en 2022, photographié par l'impériale chef opératrice Caroline Champetier et diffusé en Sélection officielle au Festival de Cannes 2023, le cinéaste dissident chinois recueille la parole du compositeur Wang Xilin, auteur d'une soixante d'opus musicaux depuis 1961. Cernant l'homme dans sa nudité (littéralement) pour mieux témoigner de sa traversée des affres maoïstes, Man in Black se donne à voir comme une installation vidéo (par sa durée, 1h) et comme un appendice aux 8h des Âmes mortes (où Wang faisaient se succéder les témoignages des camps de rééducation communistes chinois). Troublant et fascinant !
Distribué dans les salles françaises en été 2023, The First Slam Dunk de Inoue Takehiko, est projeté dans le cadre du Festival Black Movie. Retour sur cette fabuleuse adaptation du manga Slam Dunk qui rend autant justice à la virtuosité de la version papier qu’à l’adrénaline d’un vrai match de basket.
Sorti en 1992 au Japon, Sumo Do, Sumo Don't est l'une des belles comédies sportives de Suo Masayuki. Le film est projeté dans le cadre du Festival Black Movie édition 2024 à Genève.
Si les premiers films d’Ogigami Naoko ont pu franchir les frontières de l’archipel grâce à des sélections dans des divers festivals, il faut reconnaître qu’elle n’a pas pu se faire une place au sein de la distribution occidentale et ses films sont devenus rapidement difficilement accessibles. Pourtant, elle n’est pas une réalisatrice mineure du paysage japonais contemporain. La cinéaste s’impose une fois de plus avec Ripples comme une cinéaste à découvrir absolument. Grâce au Festival Black Movie, nous avons pu découvrir son nouveau film.
Dans le cadre de l'édition 2024 du Festival Black Movie de Genève, Tsai Ming-liang est mis à l'honneur. Days fait partie de ses succès critiques récents qui figurent dans cette rétrospective.
Le festival Black Movie a sélectionné le nouveau long-métrage de Tsukamoto Shinya. Pour beaucoup, le papa de Tetsuo est un réalisateur japonais culte. Avec Shadow of Fire, il nous offre les cauchemars du Japon de l’après-guerre, dans ce qui pourrait être son film le plus glaçant.