Jeunesse (Le Retour) de Wang Bing est l'ultime partie de cette fresque sur une certaine jeunesse chinoise dont les tribulations individuelles dessinent un paysage commun, entre les ruines d'un passé dont les spectres hantent les images et un futur fait de voix romantiques. Le retour souligne une idée, l'âge d'une mythologie industrielle. C'est à découvrir au festival Black Movie de Genève.
Le Black Movie 2025 a projeté la comédie noire fantastique Sister Midnight, premier long-métrage (à l’exception de son film étudiant) du réalisateur anglo-indien Karan Kandhari.
Le Black Movie 2025 a diffusé le film d’anticipation horrifique The Tenants, nouveau long-métrage de la réalisatrice sud-coréenne Yoon Eun-kyoung.
D’une mélancolie et d’une force visuelle prodigieuse, le nouveau documentaire de la réalisatrice Farahnaz Sharafi mêle archives personnelles et bobines anonymes des quarante-cinq dernières années pour raconter une autre histoire de l’Iran. Dans un régime oppressif, où même le bonheur est devenu criminel, les femmes ont construit un autre monde, leur “planète” intime, dont la force déborde et se déverse progressivement sur la société iranienne. My Stolen Planet n’a pas encore de date de sortie en France, mais est déjà à découvrir au festival Black Movie de Genève.
Le festival Black Movie propose cette année de redécouvrir Bright Future (ou Jellyfish) de Kurosawa Kiyoshi, portrait d'une jeunesse désemparée qui, s'il semble s'éloigner des thématiques habituelles du réalisateur, n'en est pas moins imprégné de sa patte troublante.
Parmi les nombreux films asiatiques rares de la sélection, le Festival Black Movie 2025 propose à son public genevois The Height of the Coconut Trees, un beau drame sentimental japonais de Du Jie, directeur de la photographie important pour beaucoup de grosses productions chinoises récentes, et qui signe ici son premier film en tant que réalisateur, à petit budget et dans un pays autre que le sien.