D'abord sélectionné au Festival International du Film de Shanghai en 2023, Within de Guo Dalu fait son chemin jusque dans l'Hexagone pour atterrir au Festival Allers-Retours du cinéma d'auteur chinois contemporain 2024.
Liu Jian est un cinéaste discret et singulier dans l’animation chinoise. Il nous plonge dans une œuvre comme un souvenir de sa jeunesse dans les années 90 avec Art College 1994, projeté au Festival Allers-Retours. Entre le quotidien des étudiants en école d’art et l’ouverture de la Chine, les tribulations mélancoliques d’une jeunesse prise dans des questionnements constants dans une situation qui les voit passer de spectateur à acteur voire architecte d’une nouvelle ère pour la Chine.
Premier long-métrage du cinéaste laotien Lee Phongsavanh, aussi réalisateur du superbe court-métrage Sounds from the kitchen diffusé en cérémonie d’ouverture du festival Si loin, si proche, Le Signal est un film d’une étrangeté charmante. Un peu film d’horreur, un peu drame classique, mais surtout film radicalement protéiforme, ce premier long-métrage ne donne qu’une seule envie : voir la suite de la carrière de ce cinéaste émergent.
Cette fois-ci, le festival Si loin, si proche nous permet de découvrir le paysage contemporain du cinéma cambodgien. La séance, grandement marquée par l’Histoire des Khmers Rouges (au centre de 4 courts-métrages sur les 6 de la sélection), nous permet d’appréhender cet épisode de l’histoire sous un angle esthétique nouveau tout en nous l’exposant de manière très claire. Un panorama rongé par ce sombre épisode, mais l’expiant de manières radicalement différentes.
Dernier focus sur le Vietnam, lors du festival Si loin, si proche. Cette seconde séance de courts-métrages se trouve à la hauteur de la première. Toujours aussi variée et audacieuse, la sélection fait se côtoyer le cinéma du réel le plus rance à la comédie décomplexée, en passant par le film surréaliste absurde et la tranche de vie.
Première séance consacrée aux courts-métrages vietnamien de l’édition Si loin, si proche. Celle-ci est composée d’un mélange hétéroclite à l’image du festival. Parmi eux : deux films d’animation, deux films francophones, ainsi que deux autres films aux dispositifs très particuliers. Un étonnant panorama bien composé pour découvrir les divers manières dont les programmateurs entendent explorer les cinémas dits « vietnamiens, cambodgiens et laotiens ».