Avec seulement cinq films au compteur, Allen Fong est l'une des figures les plus discrètes de la nouvelle vague Hongkongaise. Adepte d'une approche réaliste, le cinéma de Fong s'ancre dans un climat social laissant la part belle aux rapports humains. A l'occasion de Paris Cinéma, nous avons eu l'honneur de rencontrer ce réalisateur rare et précieux, dont la sensibilité a donné naissance à quelques chefs-d’œuvre du cinéma de Hong-Kong.
East Asia a eu l'opportunité d'interviewer la légendaire Kara Hui, invitée au Festival Paris Cinéma. Débutant à la Shaw où elle tourne pour les plus grands noms de la compagnie (Chang Cheh, Li Han Hsiang, Lau Kar Leung...) elle devient par la suite une des reine de l'action urbaine, brillant dans quantité de "girls with guns". On la retrouve à partir des années 2000 dans des films très divers où sa carrière prends une orientation plus dramatique. Cette grande dame du cinéma de Hong Kong revient pour nous sur ces différentes périodes de sa carrière. Interview de Anel Dragic, vidéo de Flavien Bellevue.
L'un des événements indéniables de Paris Cinéma était la vennue du corégraphe et réalisateur Yuen Woo Ping. Responsable des plus spéctaculaires combats cinématographiques en Chine (Il était une fois en Chine, Tigre et Dragon) comme à Hollywood (Matrix, Kill Bill), le cinéaste a aussi signé les oeuvres les plus marquantes avec Jackie Chan (Drunken Master) ou Donnie Yen (Iron Monkey). Mais le rencontrer était surtout l'occasion de l'intéroger sur ses débuts de carrière avec son père, sa famille, ou sa manière d'envisager les combats. Interview de Anel Dragic, vidéo de Flavien Bellevue.
Alors que La Vie sans principe, son excellent et dernier film, est toujours sur les écrans français, East Asia vous propose une interview vidéo de son réalisateur, Johnnie To. Le maître était en effet de visite en France dans le cadre du gargantuesque hommage à Hong Kong organisé par Paris Cinéma. L'occasion était trop belle de le titiller sur ses débuts au cinéma, son rapport aux triades et à sa ville. Par Anel Dragic.
Cinq ans après Nikhil, mon frère, le premier film indien grand public à traiter directement de l’homosexualité et du Sida, le réalisateur indépendant Onir revient avec I AM, portrait de quatre individus confrontés à l’intransigeance de leur pays en ce qui concerne les minorités. Evoquant tour à tour le parcours d’une femme voulant un enfant sans mari, la région du Cachemire, la pédophilie et l’homosexualité, I AM est surtout un hymne à la liberté et un appel à la tolérance gorgé d’humanisme. À l’occasion de l’édition en DVD chez Epicentre Films (disponible depuis le 04/06/2012), nous avons souhaité rencontrer son auteur pour un passionnant entretien revenant sur la production originale du film, ses thématiques, l’état de l’industrie cinématographique en Inde ou le droit des homosexuels. Par Victor Lopez.
C'est à Kinotayo 2011 que nous avons rencontré Sono Sion, alors qu'il venait y présenter Cold Fish et Guilty of Romance, et qu'il était entre les tournages de Himizu et Land of Hope. Alors qu'un de ses films, l'excellent Guilty of Romance, a enfin les honneurs d'une sortie en salles ce 25 juillet, il nous a semblé opportun de vous livrer les propos de l'insaisissable cinéaste. Nous avons choisi de vous présenter un montage de l'interview, suivit d'une retranscription fidèle de l'entretien, reflétant le déroulement original des événements. Bon visionnage et bonne lecture ! Par Anel Dragic.