Cette semaine, le hérisson le plus populaire du jeu video atteignait ses vingt ans d'existence...L'occasion d'entamer une rétrospective sur cette longue saga Sonic, dans Insert Coin ! Par Tony F.
Outrage , “la grosse daube nippone” de Kitano. L’intitulé de la page web du Figaro pendant le Festival de Cannes de 2010 peut sembler renvoyer au souvenir d’une ancienne déclaration du cinéaste. Beat Takeshi, Lion d’or à la Mostra de Venise en 1997, pour Hana-Bi, Lion d’Argent en 2003 pour Zatoichi , confessant, pour la plaisanterie, vouloir continuer à réaliser des films jusqu’à ce que les italiens les détestent. Au vu de la réception d’ Outrage (2010) à Cannes et dans la presse par la suite, le cinéaste est en train de réussir son entreprise de démolition: on commence doucement à le détester. Par Fabien Alloin.
Développer sa cinéphilie ne passe pas exclusivement par le visionnage de films. Aujourd'hui, c'est de littérature que nous allons parler, avec Fantômes du cinéma japonais, superbe livre de Stéphane du Mesnildot que nous offre les éditions Rouges Profonds, qui s'étaient déjà occupées du livre de Julien Sévéon, Le Cinéma enragé au Japon. Par Yannik Vanesse.
Cette semaine, seconde partie de la carrière de Suda51, l'homme aux milles idées! Par Tony F.
Alors que Victor s'éclatait à Cannes, Yannik montait plus prosaïquement sur Paris pour couvrir une partie du cycle Le Cinéma japonais au surnaturel : les spectres de la Japan Horror de la MCJP. Certainement moins spectaculaire que les films de la croisette, mais tout aussi surprenant ! Journal de bord d'un week-end de J-horror Par Yannik Vanesse.
Des dizaines de jeunes filles dans le métro de Tokyo. Leurs rires se mêlent au brouhaha général et le gris des murs, la morosité ambiante du lieu s'efface pour laisser place à leurs jeux, à la fraicheur de leurs visages et l'innocence de leurs tenues d'écolières. Elles parlent entre elles, s'amusent. Sur le chemin du collège ou de leur maison, elles sont là et de sourire en sourire, une impression de malaise s'empare de nous. Tout cela sonne faux. Comme une mauvaise représentation théâtrale, rien ne semble naturel ; les attitudes sont surjouées. Le métro s'approche et elles s'avancent toutes au bord du quai. Il arrive à la station et hurle quand elles commencent à compter, main dans la main. À trois, quand elles se jettent sur les rails, les murs deviennent écarlates, les passants éclaboussés. L'écran titre apparaît. À travers cette première scène de Suicide Club (2002), Sono Sion vient de faire une entrée fracassante en Occident. Entre 2002 et 2010 Sono Sion réalisera sept films et gagnera de nombreuses récompenses dans les divers festivals où il sera convié. Aucun de ses films ne sera distribué en France au cinéma et très rares seront les sorties DVD - seul Suicide Club et Noriko's dinner table en 2008 - . Quelle que soit l'expérience, euphorique - Love Exposure (2008)-, aérienne – Hazard (2005) - ou physiquement éprouvante - Strange circus (2005), elle sera donc aussi, forcément illégale. Par Fabien Alloin.