Et oui ! Deux journées en un seul papier, parce qu’il faut tenir un rythme où les films n’attendent pas, tout comme les spectateurs se bousculant à l’entrée des salles, pressés d’être les premiers installés devant le grand écran. Passage en revue de deux films en Compétition Officielle, dont le premier film français de la sélection, Saint Laurent, ainsi que celui de Mathieu Amalric en section Un Certain regard. Enfin, notre premier film vu à La Semaine de la critique, qui n’est rien de moins qu’un bon petit film horrifique.
La promesse d'un festival tient-elle dans ses premières heures et l’ambiance qu’on y perçoit, ou dans le premier film vu ? Les routiers du métier de festivalier ou de journaliste auront certainement un avis là-dessus. Mais quand la toute première scène du premier film vu à Cannes, pour une première venue qui plus est, a l'impact émotionnel d'une évidence, alors peut-être que cette 67ème édition s’annonce spectaculaire.
L'édition 2014 du BIFFF s'étant achevé, il est temps de revenir sur ce festival incontournable pour tous les amateurs de thrillers, films d'action et fantastiques.
Ozu Yasujirô apparaît certainement dans l’histoire du cinéma comme l’un des réalisateurs qui, au fil de ses œuvres, a su construire le mieux un univers original et personnel. Il est frappant de découvrir à quel point les thèmes de ses films s’emboitent les uns les autres avec une certaine logique.
A l'occasion de la sortie ce mercredi de ce qui restera donc, malgré ses projets en cours, son ultime film, East Asia rend hommage à Alain Resnais en refusant précisément de céder aux adieux.
Hiroshima mon amour. Hiroshima. Mon amour. Sans virgule pour atténuer la violence de la collision. Le choc entre des mots que rien ne pouvait plus associer. L’horreur de la guerre avec le sentiment amoureux dans un oxymore devenu légende.