La journée de dimanche fut assez involontairement consacrée à trois films en langue espagnole, hormis le coréen Hard Day de Kim Seong-Bun (qui donne lieu à une interview à part). Plusieurs nationalités tout de même, plusieurs sections aussi, mais trois pépites discrètes qui ne feront peut-être pas de vagues aux palmarès, mais qui sont de très belle tenue.
À Cannes, il n’y a pas seulement les marches, il y a aussi le marché. Tour d’horizon de 5 films vus au festival.
Et oui ! Deux journées en un seul papier, parce qu’il faut tenir un rythme où les films n’attendent pas, tout comme les spectateurs se bousculant à l’entrée des salles, pressés d’être les premiers installés devant le grand écran. Passage en revue de deux films en Compétition Officielle, dont le premier film français de la sélection, Saint Laurent, ainsi que celui de Mathieu Amalric en section Un Certain regard. Enfin, notre premier film vu à La Semaine de la critique, qui n’est rien de moins qu’un bon petit film horrifique.
La promesse d'un festival tient-elle dans ses premières heures et l’ambiance qu’on y perçoit, ou dans le premier film vu ? Les routiers du métier de festivalier ou de journaliste auront certainement un avis là-dessus. Mais quand la toute première scène du premier film vu à Cannes, pour une première venue qui plus est, a l'impact émotionnel d'une évidence, alors peut-être que cette 67ème édition s’annonce spectaculaire.
L'édition 2014 du BIFFF s'étant achevé, il est temps de revenir sur ce festival incontournable pour tous les amateurs de thrillers, films d'action et fantastiques.
Ozu Yasujirô apparaît certainement dans l’histoire du cinéma comme l’un des réalisateurs qui, au fil de ses œuvres, a su construire le mieux un univers original et personnel. Il est frappant de découvrir à quel point les thèmes de ses films s’emboitent les uns les autres avec une certaine logique.