La promesse d'un festival tient-elle dans ses premières heures et l’ambiance qu’on y perçoit, ou dans le premier film vu ? Les routiers du métier de festivalier ou de journaliste auront certainement un avis là-dessus. Mais quand la toute première scène du premier film vu à Cannes, pour une première venue qui plus est, a l'impact émotionnel d'une évidence, alors peut-être que cette 67ème édition s’annonce spectaculaire.
L'édition 2014 du BIFFF s'étant achevé, il est temps de revenir sur ce festival incontournable pour tous les amateurs de thrillers, films d'action et fantastiques.
Ozu Yasujirô apparaît certainement dans l’histoire du cinéma comme l’un des réalisateurs qui, au fil de ses œuvres, a su construire le mieux un univers original et personnel. Il est frappant de découvrir à quel point les thèmes de ses films s’emboitent les uns les autres avec une certaine logique.
A l'occasion de la sortie ce mercredi de ce qui restera donc, malgré ses projets en cours, son ultime film, East Asia rend hommage à Alain Resnais en refusant précisément de céder aux adieux.
Hiroshima mon amour. Hiroshima. Mon amour. Sans virgule pour atténuer la violence de la collision. Le choc entre des mots que rien ne pouvait plus associer. L’horreur de la guerre avec le sentiment amoureux dans un oxymore devenu légende.
Les chiens errants, le nouveau film du réalisateur taïwanais Tsai Ming-Liang, vient de sortir sur nos écrans. Au même moment, du 10 au 30 mars, se tient à la Cinémathèque Française une rétrospective de l’ensemble de son œuvre. Ces deux évènements nous donne la parfaite occasion pour faire le point sur ce grand cinéaste. Notamment sur toutes ses obsessions, thématiques et visuelles, qui jonchent chacun de ses films, et que l’on retrouve évidemment dans sa dernière merveille.