Un serpent qui traverse une route, un cheval battu à mort, un canard égorgé, des poissons remis à l'eau... A Touch of Sin décrit un bestiaire foisonnant qui éclaire les actes des humains qui le côtoient.
Avec A Touch of Sin, Jia Zhang-ke réalise un film d'une puissance et d'une densité hallucinante, pointant du doigt la lâcheté qui gangrène la Chine actuelle.
A Touch of Sin a été salué par toute l’équipe East Asia comme LE film de l’année 2013. Avec raison. Mais au-delà du choc cinématographique, digne d’un Takeshi Kitano, comment le film de Jia Zhang-ke s’inscrit-il dans l’évolution économique et culturelle de la Chine ?
A l’occasion de la sortie en salles du Conte de la princesse Kaguwa, son dernier chef-d'oeuvre, East Asia revient sur la filmo d’un très grand nom de l’animation japonaise : Takahata Isao.
En deux films majeurs, Ring et Dark Water, Nakata Hideo s’est imposé comme le maître de l’horreur japonaise. Retour sur le parcours du réalisateur de Monsterz, à l'occasion de la sortie au Japon de son dernier film le 30 mai 2014.
A l’heure de se retourner une dernière fois sur cette 67ème édition Cannoise, on se demande quelles images restent encore à l’heure du retour à une vie sans trois films par jour. Surtout, quelles visions vont continuer à vivre au-delà du vase clos de la croisette, pouvoir exister en salles à la rencontre d’un public ou tout simplement marquer la découverte d’un auteur, d’un acteur. Premier constat, celui d’une présence d’un cinéma asiatique en perte de vitesse, dans les différentes compétitions mais aussi au marché du film, tant quantitativement qu’au niveau de l’intérêt qu’elle dégage.