A l’heure où Megan Colligan, présidente de la distribution internationale chez Paramount, reconnaissait que le casting de Scarlet Johansson fit du tort à l’adaptation Américaine de Ghost in the Shell, par Rupert Sanders, ajoutant que ce film n’a jamais eu la chance d’être simplement… un film, et que le studio aura perdu près de 70 millions de dollars, que penser de ce geste, de ce fantôme qui n’aura pas eu assez de temps pour hanter quoi que ce soit ?
Deuxième film sud-coréen à être présenté en Séance de Minuit, Sans Pitié permet à Byun Sung-hyun d'explorer un nouvel univers après le monde de la radio et de la musique dans The Beat Goes On et la comédie érotico-romantique avec Whatcha Wearin'?. Son troisième long-métrage lui donne l'occasion de mélanger film de prison et film de gangster, pour un cocktail détonnant et très référencé à défaut d'être original.
Hong Sang-soo était à l'honneur cette année à Cannes puisque deux de ses nouveaux films étaient présentés, La Caméra de Claire en Séance Spéciale, et Le Jour d'après en Compétition.
Depuis quelques films, Kawase Naomi ramène son cinéma vers quelque chose de plus épuré, certains diront plus grand public. Avec Vers la lumière, la réalisatrice japonaise choisit la simplicité apparente d’une histoire d’amour sensorielle pour offrir une réflexion sur son propre média, sa propre sensibilité, sa propre vision.
Le maître japonais Kurosawa Kiyoshi revient à Cannes fort de son prix de la mise en scène glané il y a deux ans avec son film Vers l'autre rive, présenté à l'époque dans la sélection Un Certain Regard, tout comme son nouveau long-métrage, Avant que nous disparaissions, adapté d'une pièce de théâtre parodique.
Retour sur la houleuse projection cannoise d’Okja avant sa diffusion sur Netflix le 28 juin 2017. Partager Suivre