Wisit Sasanatieng est l'un des cinéastes thaïlandais les plus en vue des 30 dernières années. Des Larmes du tigre noir à Red Eagle en passant par Citizen Dog, il a marqué le cinéma thaï de son empreinte et de son esthétique colorée, entre hommage, pastiche et modernisation de films de genre. Une manière de (re)découvrir le passé et d'appréhender l'évolution de la Thaïlande.
Stephen Sarrazin présente dans DC Mini, nom emprunté à Kon Satoshi, une chronique pour aborder « ce dont le Japon rêve encore, et peut-être plus encore ce dont il ne rêve plus ». Il nous livre aujourd’hui ses réflexions sur le dernier film de Miyake Sho : All The Long Nights ; et nous offre un entretien avec le cinéaste. Le film sortira prochainement en France sous le titre Jusqu'à l'aube.
Considéré comme le "père du nouveau cinéma coréen", Park Kwang-su a réalisé sept longs métrages de 1988 à 2007, dont l'emblématique Chilsu et Mansu en 1988. Comme la plupart des réalisateurs de sa génération, son œuvre est aujourd'hui largement méconnue. Elle est pourtant fondamentale pour comprendre l'intense période de mutation et de développement du cinéma sud-coréen dans les années 90.
Connaissez-vous Sato Hisayasu, roi céleste du cinéma érotique japonais, et réalisateur, depuis 1985, de plus de 60 films naviguant entre l'érotisme, le thriller, le fantastique et le gore ? S'il est l'un des réalisateurs majeurs de ces quarante dernières années, son œuvre est injustement méconnue. Réparons cet affront.
Le cinéaste philippin Lav Diaz est connu pour ses très longs films méditatifs, difficilement exploitables dans les circuits grand public. Il ne faut pas oublier que Lav Diaz a commencé sa carrière de réalisateur à la fin des années 1990 pour la société de production Regal Films, avec quatre œuvres bien plus conventionnelles. Compromis commerciaux ou brouillons des œuvres à venir : que valent ces films ?
Stephen Sarrazin présente dans DC Mini, nom emprunté à Kon Satoshi, une chronique pour aborder « ce dont le Japon rêve encore, et peut-être plus encore ce dont il ne rêve plus ». Il nous livre aujourd’hui ses réflexions sur la traduction par Ryan Cook de l'ouvrage Directed by Yasujiro Ozu de Hasumi Shigehiko.