Du 18 au 21 avril, Naha, Okinawa, accueille une foire à talents de la célèbre agence Yoshimoto, qui fusionne fonctions d'impressarios, productions de spectacles et projets de films et télévision, enfin, défenseur infatigable de la singularité de l'île. Chronique de la soirée d'ouverture de la 11ème édition de l'Okinawa International Movie Festival.
Stephen Sarrazin présente dans DC Mini, nom emprunté à Kon Satoshi, une chronique pour aborder « ce dont le Japon rêve encore, et peut-être plus encore ce dont il ne rêve plus ». Ce mois-ci, il nous parle de His Lost Name de Hirose Nanako et du film omnibus 21st Century Girl. Par Stephen Sarrazin et Yangyu […]
Il y a cette année comme une évidence indiscutable : Burning de Lee Chang-dong a dominé notre année cinématographique, planant bien au delà des autres sorties asiatiques. Il écrase notre numéro 2, qui lui a pourtant volé cette année à Cannes la Palme d'or : Une affaire de famille de Kore-eda Hirokazu, que l'on a aimé plus qu'admiré. Sa reconnaissance est méritée, mais il vient parachever, certes avec perfection, une méthode déjà à l'oeuvre depuis plusieurs films. On aurait aimé que son audace politique se déplace aussi sur le terrain formel pour toucher les sommets tranchants d'un Nobody Knows en 2003. A part le choc suscité par le Lee Chang-dong, notre classement est à l'image du film de Kore-eda, venant récompenser des valeurs sûres et connues (Hosoda, Hong Sang-soo), parfois déjà plébiscitées les années passée, et revues en 2018 à l'occasion de tardives sorties françaises (Senses, Battleship Island, et même L'Aiguille, redécouvert grâce à une belle sortie vidéo concomitante avec celle du très beau Leto en salles), donnant une impression étrange de confirmation un peu stagnante. Heureusement, la découverte de Microhabitat, le premier film de Jeon Go-woon, véritable coup de cœur de l'année, apporte un peu de fraîcheur à notre classement, et on ne peut qu’espérer d'autres découvertes de ce genre pour l'année qui arrive ! En attendant, bonnes (re)découvertes et belle année 2019 !
Stephen Sarrazin présente dans DC Mini, nom emprunté à Kon Satoshi, une chronique pour aborder « ce dont le Japon rêve encore, et peut-être plus encore ce dont il ne rêve plus ». Ce mois-ci, il présente Nang, indispensable revue de cinéma
Stephen Sarrazin présente dans DC Mini, nom emprunté à Kon Satoshi, une chronique pour aborder « ce dont le Japon rêve encore, et peut-être plus encore ce dont il ne rêve plus ». Ce mois-ci, il revient sur Killing, le dernier film de Tsukamoto Shinya.
Le 6 novembre s'est terminée la 13e édition du Festival du Film Coréen à Paris (FFCP). Après plus d'une vingtaine de films visionnés, il est temps de faire un bilan, notamment de la section Paysage et des séances événements.