Premier film de sa cuvée 2015 visible chez nous, Gokudô Daisensô (Yakuza apocalypse), marque un retour au source bienfaiteur du cinéaste stakhanoviste le plus frappé du Japon: Miike Takashi. Présenté en séance spéciale à la Quinzaine des réalisateurs en Mai dernier, ce nouveau cru semble confirmer qu'après quelques égarement artistiques, le réalisateur des DOA et autre Visitor Q est toujours présent.
À l'occasion de sa diffusion au Festival du Cinéma Chinois en France dont il était l'une des bonnes surprises, critique du Ferry de Shin Wei.
One on One, encore inédit en France, est le nouveau film coup de poing du Sud-coréen Kim Ki-duk. Moins drôle que son prédécesseur Moebius, il est aussi brut que Pieta.
Le film d'ouverture d'un festival est peut-être le moment le plus important. Le Festival du Film Coréen à Paris (FFCP) l'a bien compris et a décidé de projeter le bouleversant Hope (So-won), réalisé par Lee Joon-ik. La standing ovation à la fin de la séance a prouvé que le cinéma coréen pouvait encore faire de belles choses. Une bonne piqûre de rappel !
Sono Sion continue son petit bonhomme de chemin en accouchant de films à un rythme régulier et continu à accroitre sa popularité auprès du public occidental. La projection à Kinotayo de Guilty of Romance (dans sa version longue), dernier volet de sa "trilogie de la haine", présentée en séance spéciale à la quinzaine des réalisateurs à Cannes, est l'occasion de revenir sur le film dont on doute qu'il trouvera le chemin de nos salles françaises. Par Anel Dragic.
Tiré du roman de Yoshida Suichi, primé au Japon, Parade nous plonge dans l’univers de quatre colocataires tokyoïtes alors qu’un sérial killer sévit dans le voisinage. Si la menace extérieure n’inquiète pas ces jeunes, l’arrivée d’un cinquième colocataire va perturber « l’harmonie » formée par le groupe… Par Flavien Bellevue.