Nam Nai Choi est un génie. Mieux, Nam Nai Choi est un messager du cinéma du 3e type. Si les treize films de Kubrick ont imposés son œuvre comme l’une des plus précieuse de l’histoire du cinéma, les treize métrages de Nam Nai Choi marqueront eux aussi le 7e art à leur manière. N’ayons pas peur des mots, Nam Nai Choi est le Kubrick de la série Z hongkongaise, et il mérite décidément bien ce titre. Démonstration avec La Légende du Phoenix ( Peacock King) ! Par Anel Dragic.
Tokyo Gore Police, qui débarque en DVD, est réalisé par le japonais Nishimura Yoshihiro, qui avait pour but avec ce projet d’aller aussi loin que possible dans la démence et le gore pour un résultat à la démesure assez unique… Par Yannik Vanesse.
Dans sa volonté d’exhumer le patrimoine cinématographique hongkongais dans ce qu’il a de pire et de meilleur, Metropolitan allait bien finir par nous sortir un navet. Et ledit navet de prendre la forme de Witch From Nepal ( Le Sorcier du Népal chez nous) de Ching Siu-Tung, pour venir assommer le spectateur avec un voyage lancinant et totalement vain qui ne dure heureusement qu’une petite heure et demi. Par Anel Dragic.
Yobi, le renard à cinq queues est un film d’animation coréen qui fourmille de détails tant visuels que narratifs. La finesse du dessin et les fonds aquarellés sont le sceau du réalisateur Lee Sung-gang. Néanmoins, il demeure un travail subtil et véloce, qui pourrait échapper à certains enfants. Par Laurence Kerhornou.
A la rédaction d’East Asia, on aime Nam Nai Choi. Que ce soit son cinéma fauché, faisant sans cesse l’apologie d’un nawak complètement assumé ou tout simplement son univers, entre générosité et naïveté. Après des années de souffrance, une des plus grandes injustices de ce siècle vient d’être réparée. Story of Ricky, son chef d’œuvre, sort enfin en DVD dans nos vertes contrées. Attention les yeux (et autres organes d’ailleurs !). Par Jérémy Coifman.
Sorti en 2007 sur les écrans, Saawariya signait le grand retour de Sanjay Leela Bhansali, réalisateur du poignant Black (2005) et du sublime Devdas (2003). Saawariya est mis à l’honneur au festival Made in Asia de Toulouse, occasion de (re)découvrir le premier Bollywood entièrement financé par une maison de production américaine : Sony. Par Sonia Recasens.