Miike Takashi est un réalisateur on ne peut plus surprenant, qui n'est jamais là où on l'attend. Quand il nous a habitué à des délires gore et trash, le voilà qui nous offre un Birds people of China onirique et poétique. Et, quand on commence à s'habituer à ses adaptations de manga pleines de bastons – les deux Crows zero – et à ses histoires de super-héros faussement grand public – Zebraman et sa suite – le voilà qui revient avec ce God's Puzzle plutôt déconcertant. Par Yannik Vanesse.
Ip Man (2008) avait été une vraie réussite et la collaboration la plus significative entre Wilson Yip et Donnie Yen. Ce dernier avait enfin trouvé SON grand personnage emblématique l’installant au côté des Jet Li, Bruce Lee ou Jackie Chan. Malgré quelques défauts, le film retrouvait un lustre épique et héroïque oublié depuis les Il était une fois en Chine (entre temps Les Trois Royaumes et Detective Dee l’ont retrouvés) et augurait de belles promesses pour la suite qui ne manquerait pas de se faire vu le succès rencontré. Par Justin Kwedi.
Matsumoto Leiji est plus connu en France pour le manga culte Albator. Mais il y a une autre mythologie qui a amené l’auteur au panthéon, celle du cuirassé Yamato. Le manga, paru en 1974, est vite devenu un phénomène de société. Aujourd’hui, c’est l’adaptation Live de l’épopée du Yamato qui sort dans les bacs Français. Doté d’un budget énorme (22 millions de Dollars), Space Battleship Yamato tente de faire honneur à cette histoire passionnante. Par Jérémy Coifman.
Les Américain n'ayant pas le monopole des super-héros, voici que Wild Side édite Red Eagle en DVD, super-héros thaïlandais luttant dans un futur proche. Par Yannik Vanesse.
La prononciation du nom de Jingle Ma est à chaque fois accompagné d’un sentiment d’effroi pour le spectateur. Le réalisateur représente en effet le pire de ce que peut produire l’industrie cinématographique hongkongaise. Yes man, metteur en scène impersonnel capable d’emballer tous les genres les plus opportunistes (allant des comédies romantiques au pire du cinéma […]
Il devient véritablement difficile de trouver son bonheur parmi les grosses productions hongkongaises. D'un côté, nous sommes bombardés de blockbusters wu xia (co-produits par la Chine mainland), synonymes des mises en scène américanisantes bien pompeuses et sans la moindre folie. De l'autre, on trouve City Under Siege... pardon... Blast (nan mais quel titre de merde, ça mériterait un BIP BIP BIP - suite à la violence des propos tenus à l'encontre de l'éditeur du film, East Asia se voit obligé de censurer cette introduction, mais vous aurez compris l'idée - Victor), qui l'a bien, lui, le grain de folie, quitte à passer pour un gros nanar friqué. Par Anel Dragic.