Voici la suite et fin de notre cycle consacré à Makoto Shinkai avec son tout dernier opus aussi brillant que les précédents. Makoto Shinkai revient ici avec un nouveau film, se rapprochant en apparence des thématiques du studio Ghibli. Renie-t-il pour autant ses idées personnelles ?
Sono Sion poursuit son petit bonhomme de chemin en accouchant de films à un rythme régulier et continue à accroitre sa popularité auprès du public occidental. La projection à Paris Cinéma de Guilty of Romance (dans sa version longue le jeudi 5 juillet à 21 heures au MK2 Bibliothèque), dernier volet de sa "trilogie de la haine", présentée en séance spéciale à la quinzaine des réalisateurs à Cannes, est l'occasion de revenir sur le film avant sa sortie en salles le 25 juillet. Par Anel Dragic.
Dans les légendes hindouistes, Garuda est un oiseau mythique, véhicule de Vishnu. Que devient-il entre les mains de Monthon Arayangkoon, réalisateur et scénariste de ce Garuda, le retour du dieu prédateur ? Grâce à Elephant Film, ce métrage, datant de 2004, arrive dans notre contrée, nous permettant de juger du résultat. Par Yannik Vanesse.
Suite à une énième interruption de tournage de son wu xia pian, Les Cendres du temps, Wong Kar-wai s'offre une récréation avec un petit film filmé à l'arrache dans Hong Kong avec une équipe réduite et un script rachitique. Essentiellement destiné à lui redonner le plaisir et l'envie de tourner avec une œuvre plus modeste et libre en opposition à la lourde logistique des Cendres du Temps, le "petit" film constituera finalement l'un des joyaux de sa filmographie avec Nos Années Sauvages et In the Mood For Love. C'est Chungking Express, à (re)découvrir absoluement à Paris Cinéma. Par Justin Kwedi.
L'hommage à Hong Kong de Paris Cinéma permet de se focaliser sur un des plus beaux représentant du cinéma indépendant de HK avec la projection de Love Unto Waste, une pépite dtant de 1985. Par Anel Dragic.
Réalisateur phare de Hong Kong, Tsui Hark voit trois de ses films projetés lors de l'hommage que rend Paris Cinéma à sa ville : deux chefs d'œuvre qui en font le cinéaste du chaos, L'Enfer des armes et The Blade, mais aussi le charmant et moins connu Shanghai Blues, sur lequel nous avons décidé de nous arréter. Par Justin Kwedi.