Vive la Liberté de Choi In-kyu est l'un des rares films coréens tourné en 1946, juste après la libération du pays, qui ait été conservé et restauré. Typique de l'époque, le film traite de la résistance coréenne à l’impérialisme japonais en mêlant le mélodrame à l'action. Les scènes de badinages amoureux côtoient donc des fusillades et des courses-poursuites entre rebelles et policiers. Par Marc L'Helgoualch.
Présenté en avant-première à Paris Cinéma, Le Sommeil d'or de Davy Chou sort en salles le 19 septembre 2012. On ne peut que saluer sa présentation sur grand écran tant le film est à la fois un émouvant documentaire sur une cinématographie perdue (celle du Cambodge des années 60 à 75) et une belle œuvre de cinéma. Par Victor Lopez.
La dix-huitième édition de l’Etrange Festival nous permet de voir enfin 11/25 The Day He Chose His Own Fate du vétéran Wakamatsu Koji. Il nous livre sa version et sa vision du destin hors norme de Mishima Yukio, figure ô combien ambivalente et passionnante. On peut légitimement se demander ce que peut apporter cette évocation de la vie de l’écrivain par rapport au flamboyant Biopic de Paul Schrader. Avec Wakamatsu aux commandes on peut en avoir une petite idée. Par Jérémy Coifman
Imprévisible, facétieux, Eega appose sa patte dans la biosphère des comédies indiennes. Une apothéose humoristique ! Par Marjolaine Gout.
Si la boîte de production Sushi Typhoon a surpris son monde il y a quelques années en nous faisant découvrir ses pellicules complètement folles, c'est à présent un nom bien connu des amateurs de films à part. Deux réalisateurs, en particulier, se sont fait connaître grâce à eux. Tandis que Noboru Iguchi est parti réaliser des films hors de leur giron, gardant l'esprit fou et la liberté créatrice totale à travers des films aux titres aussi évocateurs que RoboGeisha, Zombie Ass, Toilet Of The Dead ou encore Dead Sushis, Nishimura Yoshihiro, toujours sous la bannière Sushi Typhoon, nous offre aujourd'hui Helldriver, distribué en France grâce à Elephant Film. Par Yannik Vanesse.
Si l'on est passionné d'arts martiaux et de danse, il serait indécent de passer à côté d'un film qui s'intitule Dance of the Dragon. Car qui dit Dragon sous-entend qu'il y aura vraisemblablement de belles chorégraphies martiales, et qui dit danse, eh bien... je crois ne pas avoir besoin de vous faire un dessin ! Et cerise sur le gâteau, dans l'un des rôles principaux, le charismatique à souhait Jason Scott Lee (ressuscité pour le coup d'entre les morts), est de la partie. Mais derrière ce titre accrocheur, le film tient-il toutes les promesses qu'il semble annoncer ? Dance of the Dragon par Olivier Smach.