La sélection Action Asia du Festival de Deauville recelait quelques perles méritant grandement le coup d’œil, et d'autres beaucoup moins. Après Seediq Bale, À quelle catégorie appartient donc l'autre fresque guerrière présente, War Of The Arrows ? Antartic sortant le film en DVD, il est à présent possible pour tous de découvrir ce film.
Pour sa 7ème édition, le Festival Shadows proposait dans sa section documentaire la diffusion de A village with Two de Zha Xiaoyuan. Une forme maladroite et amateuriste avec néanmoins une réflexion intéressante sur l’évolution de la société chinoise à travers la vie misérable d’un couple d’handicapés.
Troisième film de fiction présenté au Festival Shadows du cinéma indépendant chinois, Sentimental Animal est de loin le plus atypique. Au menu : scènes de réalisme cru, austérité janséniste, éclats symboliques et mise en scène expérimentale. Fascinant. Déroutant. Agaçant. Barbant. C'est selon.
Point final épique et émouvant ! Jusqu’à mon dernier souffle est le chant du cygne de l’illustre Yash Chopra, grand bretteur de la romance indienne, devant l’éternel ! Imparfaite mais saisissante, cette ultime œuvre réserve bien des surprises. Entre tradition et modernisme, Yashji remanie les grands poncifs « bollywoodiens ». L’empreinte aguerrie du metteur en scène étonne par sa fougue et sa fraîcheur. S’il fut en phase avec son temps, il sut aussi le devancer. Yash Chopra bouleverse une dernière fois le cinéma, ses codes, en y alliant nostalgie et innovation. Un épilogue qui sied à une carrière incomparable et montre la voie à une nouvelle génération de cinéastes. Par Marjolaine Gout.
L'amateur de films au postulat étrange ne peut que s'intéresser au cinéma japonais. Après les geishas robotisées, les sushis tueurs et les zombis des toilettes, voilà que, du Japon, nous arrive Gyo, Tokyo Fish Attack et ses poissons zombis mutants. Terracotta, sous sa bannière à part Terror Cotta, offre à nos yeux ébahis cette histoire des plus improbable. Alors, le spectateur va-t-il découvrir un nanar total, ou au contraire un bon dessin animé d'horreur ?
Ishii Teruo réalise avec Les Huit vertus bafouées un objet déviant, psychédélique et délirant, typique de ses productions les plus réussies de cette période. Le ton du film se situe au carrefour de sa célèbre série des Joys of Torture (dont il tira 8 films entre 1968 et 1973) et des objets plus pops et étranges qu’il réalisa après celle-ci comme les excellents Female Yakuza Tale avec la belle Ike Reiko ou encore Blind Woman’s Curse avec la non moins fameuse Kaji Meiko. Par Justin Kwedi.