Le deuxième festival du cinéma chinois en France aura lieu pendant presque un mois de 14 mai au 12 juin dans quatre villes en France. Parmi les films programmés un genre se fait particulièrement remarquer : la comédie romantique. Le film de TENG Huatao L’amour n’est pas aveugle en fait partie. Le réalisateur, après une carrière dans la télévision et un début au grand écran avec The matrimony sort ce nouveau long-métrage. Par Alexandra Bobolina.
Il est des protagonistes du cinéma asiatique que l'on ne présente plus et Jackie Chan est définitivement de ceux-là. La star martiale de Hong Kong a néanmoins, depuis quelques années, baissée en estime dans le cœur des fans. Avec une carrière US plus calamiteuse qu'autre chose, voilà que désormais Jackie se lance à l'assaut du marché mainland. Par Anel Dragic.
Kora est un film sino-taiwanais de Du Jiayi qui a remporté le prix de la meilleure contribution artistique au 24ème festival international de Tokyo en 2011. Arrivant donc avec les honneurs en France dans le Festival du cinéma chinois, il me tardait d’apprivoiser ce premier film dit « d’auteur » de l’ancien producteur de Chen Kaige (Adieu ma concubine, Wu ji, la légende des cavaliers du vent, L’Empereur et l’assassin). Autant dire tout de suite que ma déception fut aussi grande que l’attente consacrée pour ce nouveau réalisateur qui se cherche encore. Par Julien Thialon.
La World Cinema Fondation parrainée par Martin Scorcese tente de mettre en lumière et de sauvegarder bon nombre de films presque oubliés, en voie de disparition. Dans le magnifique coffret édité par Carlotta paru au mois d’avril, un film nous intéresse : La flûte de roseau, troisième film du réalisateur kazakh, Ermek Shinarbaev. Par Jérémy Coifman.
Invité d’honneur lors de la 5ème édition du FFCF en 2010, Ryoo Seung-wan est un jeune réalisateur, dont le film Die Bad fut considéré en Corée comme le premier long métrage le plus remarquable de l’histoire du cinéma coréen (rien que ça !). En 2000, il montrait avec ce film, son point de vue brutal sur le monde du début du 21ème siècle dans lequel coexistait la joie du nouveau millénaire et l’anxiété de la crise économique. Par la suite, quelques films comme No Blood No Tears ou encore The City of Violence ont suffi pour lui coller une étiquette de réalisateur de films d’action. Mais le cinéaste nous a également prouvé qu’il avait plusieurs cordes à son arc, notamment en matière de comédies loufoques, puisqu’avec son Crazy Lee en 2008, il nous gratifie d’un Austin Powers à la sauce coréenne, en bien plus barré. Avec un background comme celui-ci, il va sans dire que son dernier film, The Unjust était plus qu’attendu par votre humble serviteur… Par Olivier Smach.
Si le talent ne se transmet pas par l'hérédité (Lamberto Bava aurait eu une carrière bien différente, si cela avait été le cas), poser les yeux sur un film avec à son casting le fils de Steven Seagal ne peut que donner envie ! Et quand à ses côtés se trouve le très poseur Sakaguchi Tak, l'amateur de bisserie décomplexée ne peut qu'être aux anges ! Par Yannik Vanesse