Warriors Of The Rainbow: Seediq Bale avait marqué, voilà quelques années, les spectateurs qui le découvraient lors du Festival asiatique de Deauville. Sorti enfin en DVD depuis le mois de janvier, il était temps de revenir sur cette œuvre des plus intéressante.
En 2010, Outrage voyait Kitano revenir au cinéma de genre avec un Yakuza Eiga nihiliste, dans lequel le désenchantement avait pris du terrain sur la mélancolie de ses grandes œuvres des années 90. Outrage 2 pousse la logique encore plus loin, mais avec une précision inédite dans la mise en scène et une profondeur renouvelée. Quelques impressions à l'occasion de la sortie du film en blu–ray, DVD et VOD chez Metropolitan Films le 18/11/2015.
Cinéaste japonaise découverte au Festival de Cannes en remportant la Caméra d'Or pour son long métrage Moe no Suzaku en 1997, Kawase Naomi revient tout juste un an après avoir présenté le très beau Still The Water, avec un film qui, sous son apparence modeste, révèle en cours de visionnage des saveurs inattendues. À découvrir le dimanche 22 novembre au Forum des Images, dans la cadre du Festival Un État du monde... et du Cinéma, dont il fait la clôture.
Choi Dong-hoon fait partie de cette génération de réalisateurs coréens qui a commencé à éclore au début des années 2000. Avec quatre films à son actif, dont Les braqueurs, Choi Dong-hoon est venu présenter son cinquième film au Festival du Film Coréen de Paris : Assassination. Plus de 2h d'action, sans aucun temps mort, qui a réuni quasiment 13 millions de spectateurs en Corée !
Après 3 court-métrages dont Election, particulièrement remarqué en 2009, Hong Seok-jae, jeune réalisateur de 32 ans, nous offre un premier long métrage sombre et contemporain: Socialphobia, un brûlot sur le cycle infernal des réseaux sociaux qui rythme la vie de la société coréenne, présenté cette année au Festival du Film Coréen de Paris en présence de son réalisateur.
A Midsummer’s Fantasia fut une des belles surprises du récent Festival du Film Coréen à Paris. Il s’agit de la troisième réalisation de Jang Kun-jae et constitue une commande du Festival International du Film de Nara au Japon. Il s’agit bien sûr de la région d’origine et du cadre filmique privilégié de l’emblématique réalisatrice japonaise Naomi Kawase qui a proposé le projet à Jang Kun-jae. Le sujet était libre mais avait pour contrainte d’être tourné à Nara, obligeant le cinéaste coréen à se détacher de l’imagerie irrémédiablement associée au cinéma de Naomi Kawase dans ce cadre. Jang Kun-jae place donc cette difficulté au cœur de son dispositif narratif par la construction déroutante du récit.