Grâce à Spectrum Films, la rentrée cinématographique fut marqué par la sortie en DVD d'un des plus grands films taïwanais dans une magnifique copie : le chef-d'oeuvre d’Edward Yang ! Non, pas Yi Yi, mais The Terrorizers, film puzzle de 1986. À cette occasion East Asia revient sur les sept films du réalisateur avec une ballade analytique dans filmographie trop courte, mais d'une remarquable densité et d'une richesse infinie.
Le FFCP a l’habitude de projeter les plus grands succès commerciaux coréens : citons Haeundae en 2010 ou Masquerade et The Thieves en 2012. Cette année, le festival programmait Roaring Currents, le fameux film détenteur du nombre d’entrées en Corée - 17,6 millions – surpassant de loin son prédécesseur The Host (13 millions). Le film mérite-t-il cet immense succès ?
Il y a parfois des bonnes surprises qui arrivent sans crier gare. De la part de Doug Liman, réalisateur des peu mémorables Jumper ou Mr et Ms Smith dont le seul coup d’éclat était jusqu’à présent un Bourne Identity, auquel il manquait la nervosité qu’allait imposer Paul Greengrass à la saga, on n’attendait pas grand-chose. Son dernier film, Edge Of Tomorrow est pourtant le blockbuster le plus réjouissant, innovant et intelligent de l’année. À l’occasion de sa sortie en vidéo le 22 octobre, retour sur une réussite qui doit beaucoup au roman qu’il adapte : le japonais All You Need Is Kill de Sakurazaka Hiroshi, disponible chez Kazé accompagné de sa version manga dessinée par l’excellent Obata Takeshi (Death Note).
Le BIFFF cuvée 2014 fut l'occasion de découvrir le retour de Tony Jaa, qui nous offrait la suite de son deuxième succès en occident : Tom Yum Goong, re-titré chez nous L'Honneur du dragon. Le film arrive enfin en Blu-ray chez nous, grâce à Metropolitan, qui propose le film en 2D ou en 3D.
Film testament, œuvre fourmillante, Le vent se lève de Miyazaki Hayao laisse une drôle d’empreinte, pourtant encore vive, longtemps après le visionnage.
Premier film remarqué à Cannes (sélection Un Certain Regard), A Girl At My Door de July Jung arrive en salles quelques jours après son avant-première au FFCP. L’occasion de revenir sur un film solide prenant à bras le corps des sujets sociétaux tabou, mais témoignant également d’une forme de standardisation d’un certain cinéma d’auteur coréen.