Deux amis, un artiste et un chef d'entreprise, s'éprennent d'une secretaire pour des raisons différentes. Cette passion envers cette femme visiblement blessée par la vie et au lourd passé rend jalouse la voisine du premier, amoureuse depuis l'enfance.
Cinéaste japonaise découverte au Festival de Cannes en remportant la Caméra d'Or pour son long métrage Moe no Suzaku en 1997, Kawase Naomi revient tout juste un an après le très beau Still The Water, avec Les Délices de Tokyo (aka A/N) un film qui, sous son apparence modeste, révèle en cours de visionnage des saveurs inattendues. À découvrir en vidéo dans de très belles éditions blu-ray et DVD édités par Blaq Out le 26 juin.
Une fois n’est pas coutume, ce n’était pas pour présenter un film que Kawase Naomi était à Cannes cette année, mais pour présider la Cinéfondation. En plus de soutenir financièrement et artistiquement de jeunes cinéastes à travers son atelier et sa résidence, l’organisme cannois sélectionne à chaque édition une vingtaine de courts-métrages, et le lauréat du prix a l’assurance de voir son premier long-métrage sélectionné à Cannes. C’est après la remise des prix que nous avons rencontré la réalisatrice des Délices de Tokyo pour lui parler du festival, de ses projets, de la place des femmes au Japon, mais surtout de son dernier film, disponible depuis le 24 juin dans une belle édition vidéo (blu-ray et DVD), éditée par Blaq Out.
On se plaint toujours que les bons films ne sortent pas au cinéma et qu'il est impossible de les voir autrement qu'en téléchargement illégal. Cette affirmation se vérifie encore plus pour le cinéma asiatique. La plateforme Outbuster a donc décidé de remédier à ce vide. Mais pour se développer encore mieux, cette équipe dévouée a besoin de vous !
Blaq Out sort pour la première fois en France un film de Khavn de la Cruz, réalisateur stakhanoviste tout droit venu des Philippines et habitué des festivals internationaux. Pour son film Ruined Heart, Khavn s’est entouré du chef-opérateur australien Christopher Doyle, connu pour son travail pour Wong Kar-wai. Un choix artistique qui découle sur un film plus lumineux qu’à l’accoutumée, sans que Khavn délaisse ses méthodes de travail très économes et do it yourself.
Jusqu'au mois de juillet, la Maison de la Culture du Japon à Paris (MCJP) présente une cinquantaine de productions parmi les plus marquantes de la Shintoho, compagnie fondée en 1947 qui a produit plus de 800 films avant de s'éteindre en 1961. L'occasion rêvée pour vous parler du réalisateur Ito Daisuke et de son film de jidaigeki, La tête du serviteur.