Le film omnibus 21st Century Girl, qui sort prochainement au Japon, rassemble quatorze jeunes réalisatrices Japonaises qui signent chacune un film de huit minutes. Certaines d’entre elles n’hésitent pas à afficher une dette envers l’univers shojo mis en place par Iwai Shunji .
His Lost Name, le premier long-métrage de Hirose Nanako sort prochainement en salles à Tokyo. La réalisatrice fit ses débuts auprès de Kore-eda Hirokazu, et resta à ses côtés pour un apprentissage de longue durée, de 2011 à 2016, période au cours de laquelle elle œuvra chez Bun-Buku, la société de production fondée par Kore-eda et Nishikawa Miwa. On retrouve son premier long-métrage, His Lost Name, avec Yagira Yuya, acteur primé à Cannes en 2004 pour Nobody Knows de Kore-eda en compétition au Festival des cinémas d'Asie de Vesoul.
John Woo est un réalisateur éclectique. S'il a commencé chez la Shaw Brothers, il est surtout connu pour ses polars hongkongais. Ils ont en effet marqué toute une génération de cinéphiles par la maestria du réalisateur à mettre en scène des polars violents et outranciers (les Syndicats du crime, Une Balle dans la tête, A Toute épreuve ou encore The Killer). Après une longue carrière aux Etats-Unis, pour le meilleur (The Windtalkers, Volte-Face) ou le pire (Broken Arrow), et un retour en Chine (Les Trois royaumes), le voilà qui revient au polar hongkongais. Manhunt, qui avait tout pour faire frémir le fan de ses œuvres, sort directement en DVD et en Blu-Ray grâce à Metropolitan. L'occasion de revenir longuement sur un film alléchant sur le papier.
The Chrysanthemum and the Guillotine de Zeze Takahisa est une des bonnes surprises du dernier Festival Kinotayo : une fresque au résonances politiques toujours vivaces.
Après la découverte cette année du remarquable Have a Nice Day, SHe est l’occasion de découvrir un autre versant de l’animation indépendante chinoise. C’est le canal idéal pour les œuvres « à message » de cette animation chinoise, les moyens limités stimulant l’imagination et le propos de ses créateurs. Il s’agit là du premier long-métrage de Zhou Shengwei après une série de courts remarqués et se caractérisant par leur sens de la dérision et de l’absurde. On retrouve de cela dans SHe, projeté au Festival du Cinéma d'Auteur Chinois, à travers un environnement oppressant et un propos captivant animé en stop-motion.
Les Éternels semble conclure un cycle pour Jia Zhang-ke. Il nous offre une œuvre qui pourrait contenir toutes les autres si nous nous laissons bercer par sa quête poétique qui n’est pas une quête de sens, mais de sensations. Le dernier film du cinéaste chinois ressemble à ses deux précédents, mais pourtant l’œuvre n’a pas la même résonance. Dans le mouvement circulaire qui berce le monde, le cinéma de Jia Zhang-ke a finalement fait un tour complet. Et c’est là que repose la beauté, voire la pureté du titre internationale : Ash is the Purest White.