Nous vous avions présenté il y a peu de temps dans ces colonnes le long-métrage The Night Is Short, Walk on Girl, réalisé par Yuasa Masaaki. Une virée éthylique et déjantée dans Kyoto à la mise en scène énergique et qui laissait libre cours au style cartoonesque et surréaliste du réalisateur. Mais si sa filmographie inclut nombre de productions qui versent clairement dans la comédie, il met en scène en 2018 la série Devilman Crybaby, adaptation du manga de Nagai Go, noir, violent et aux relents de fin du monde. C'est à découvrir sur Netflix !
Après avoir sorti The Forest of Love en long métrage de 2h15 sur Netflix, Sono Sion nous offre The Forest of Love: Deep Cut en mini-série de 7 épisodes pour un total d'environ 4h30. A l'instar de Tokyo Vampire Hotel, sa série précédente également présentée à l'origine en long-métrage, le réalisateur profite du format pour densifier et accentuer l'intrigue ainsi que ses propos.
Sensation au Festival de Cannes 2018 où il remporta le Cannes Soundtrack de la meilleure musique, Leto de Kirill Serebrennikov est le portrait d'un instant précis de la Russie, la décennie où le rock, registre musical né en Occident, s'est développé au pays des Soviets.
Sélectionné en 2019 à Cannes, Séjour dans les monts Fuchun, de Gu Xiaogang, est le premier volet très accompli d’une probable trilogie, signé par un digne héritier d’Edward Yang et Hou Hsiao-hsien. Cette belle surprise de début 2020 est désormais disponible en VoD !
La réalisatrice sino-américaine Lulu Wang a vu son deuxième long-métrage, L’Adieu, débarquer dans les salles françaises début janvier. Le film s’attache à montrer les différences entre Orient et Occident à travers un joli récit intimiste, notamment interprété par Awkwafina, récompensée d’un Golden Globe pour ce rôle. Avant une sortie DVD/Blu-Ray, vous pouvez retrouver le film en VoD !
Nous sommes libérés du confinement. Mais pour ceux qui veulent encore un peu profiter de leur couette, on conseille de jeter un œil au Vidéoclub Carlotta, qui explore encore un peu plus la filmographie du grand Ozu. On redécouvre alors Le Goût du riz au thé vert, vision à la fois traditionnelle et moderne du couple japonais confronté aux mues sociétales.