Après un passage réussi au Festival Allers-Retours 2021, The Cloud in Her Room de la réalisatrice chinoise Zheng Lu Xinyuan arrive sur grand écran. Nourrie de l’expérience de plusieurs courts sélectionnés en festivals, la jeune cinéaste se démarque au diapason des essais stylistiques et narratifs du cinéma chinois contemporain avec cette première réalisation.
L’un des piliers de l’analyse contemporaine du cinéma asiatique, Stéphane du Mesnildot, signe un ouvrage sur L’Empire des Sens de Oshima Nagisa, Cérémonies, paru en septembre 2021 aux éditions du Lézard Noir.
Poursuivant son exploration de l’âge d’or du cinéma hongkongais, l’éditeur Spectrum Films propose sur le marché vidéo la version restaurée de Magic Crystal, une comédie cantonaise teintée de kung-fu, de science-fiction et d’aventures qui a tout pour ravir un jeune public, aussi bien que les passionnés d’un certain cinéma de la ville au port parfumé.
Dans son Dictionnaire du cinéma coréen, Antoine Coppola revient sur la décennie 2011-2020 qui a vu l’industrie sud-coréenne confirmer son dynamisme et sa volonté de puissance, jusqu’à la consécration de Parasite de Bong Joon-ho, Palme d'Or au Festival de Cannes en 2019.
En ce mois de décembre, Mubi nous gratifie de la mise en ligne d'un des fleurons méconnus du cinéma japonais des années 70 : Silence de Shinoda Masahiro. Cette épopée taciturne retrace le sort des premiers jésuites dans le Japon féodal du XVIIème siècle. Elle témoigne de l’équilibre avec lequel les auteurs de la Nouvelle Vague japonaise ont maintenu leur radicalité tout en épousant les ambitions des grands studios. Froid et fiévreux, Silence offre une plongée aux confins de la foi.
Imamura Shohei poursuit le virage anthropologique amorcé avec La Femme insecte et Le Pornographe avec le fascinant L'Evaporation de l'homme, œuvre trouble brouillant les piste entre fiction et documentaire, sorti en DVD il y a désormais dix ans chez Choses Vues.