Film d’espionnage où s’entrecroisent action, comédie et romance, Ek Tha Tiger se révèle être un masala captivant. Au gré d’une esthétique de carte postale, soutenue par des ralentis, nous pérégrinons sur les toits du monde. L’occasion pour Katrina Kaif, interprétant Zoya, de revêtir la tenue d’hurling de Kilkenny, de se mouiller dans les eaux de la Havane et de déambuler au sein du Grand Bazar d’Istanbul tandis que Salman Khan (Tiger) fait du parkour au milieu de gallinacés et de cordes à linge en Iraq avant de s’essayer à la course à pied sur tramway dublinois. Le quota évasion rempli, cette distraction estivale offre davantage et recèle de trésors. Ce divertissement rompt avec les lois de la gravité et nous transporte avec allégresse dans une course poursuite haletante et surprenante. Par Marjolaine Gout.
Le monument cinématographique de Kim Ki-young qui a inspiré The Housemaid de Im Sang-soo en 2009 ressort dans les salles françaises. L'occasion de rencontrer La Servante originale, et de succomber à sa dérangeante cruauté grotesque. Par Victor Lopez.
Sono Sion poursuit son petit bonhomme de chemin en accouchant de films à un rythme régulier et continue à accroître sa popularité auprès du public occidental. La sortie en salles de Guilty of Romance, dernier volet de sa "trilogie de la haine", mais première oeuvre du cinéaste à avoir les honneur d'une sortie nationale, est l'occasion de revenir sur le film présenté en séance spéciale à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes. Par Anel Dragic.
Disparu des écrans français depuis Vengeance sorti chez nous en mai 2009, Johnnie To revient enfin avec La Vie sans principe (zappant au passage Don't Go Breaking My Heart... on a l'habitude avec les romances du réalisateur), dans lequel il s'attaque à la crise. Par Anel Dragic.
Encore inédit en France, Les Enfants de Belle Ville du cinéaste Iranien Asghar Farhadi arrive sur nos écrans le 11 juillet. Bouleversant voyage. Par Jérémy Coifman.
Un film beau mais décousu, audacieux mais frustrant, tissé sur les thèmes de l’errance, de l’amour et de la perte. Avec son deuxième long-métrage de fiction, Franck Guérin vise haut mais ne convainc pas. Par Antoine Benderitter.