En salles le 28 juin, Sans Pitié (The Merciless) permet à Byun Sung-hyun d'explorer un nouvel univers après le monde de la radio et de la musique dans The Beat Goes On et la comédie érotico-romantique avec Whatcha Wearin'?. Son troisième long-métrage lui donne l'occasion de mélanger film de prison et film de gangster, pour un cocktail détonnant et très référencé à défaut d'être original.
Alors que l'on se remet de son film français (lire ici) et que l'on attend son film cannois (lire ici), Kurosawa Kiyoshi nous offre un nouveau film japonais. Creepy signe le grand retour du maître dans le thriller fantastique qui a fait son succès il y a vingt ans avec Cure. C’est troublant, étrange, dérangeant, tragique. C’est du grand Kurosawa.
Avant Hero (2002) ou Le secret des poignards volants (2004), Zhang Yimou fit sensation dès ses débuts avec Épouses et Concubines qui lui permit de remporter un Lion d'argent à La Mostra de Venise en 1991. Aujourd'hui, le film ressort en salles , de quoi vouloir remonter les aiguilles du temps et se faire une idée neuve de ce qu'on pourrait communément appeler : un chef d'œuvre !
Hong Sang-soo était à l'honneur cette année à Cannes puisque deux de ses nouveaux films étaient présentés, La Caméra de Claire en Séance Spéciale, et Le Jour d'après en Compétition. Retour sur ce dernier à l'occasion de sa sortie en salles le 7 juin.
Après son très réussi conte rohmérien Au revoir l’été et avant son Harmonium marqué par sa maîtrise des codes du cinéma japonais contemporain, Fukada Koji a fait Sayonara. Un film sur la fin de l’homme, du Japon. Un film sur la lumière, son absence et sa recherche.
C'est en 2015, à la 21ème édition de L’Étrange Festival, alors que nous arrivions enfin au bout de notre marathon cinéphile de pellicules déviantes, nous fûmes récompensés par l'équipe de programmation qui avait préparé un bouquet final qui restera dans les annales. Sans trop de conviction, nous nous étions rendus à cette séance de clôture et rien ne nous avait préparé au choc Baahubali. Le film nous avait, en l'espace de 2h30, rassasiés de tous les rendez-vous manqués avec les films à grand spectacle hollywoodiens qui faisaient triste mine cette année-là. Le nom de ce nouvel héros indien - enfin, nouveau pour les profanes - avait donné un autre sens au mot épique. C'est peu dire que nous étions impatients de découvrir le deuxième et ultime volet de cette saga mythique. Et c'est avec un peu d'avance sur nos calendriers que nous avons pu le découvrir. Le moment est de savoir si S. S. Rajamouli est parvenu à transformer l'essai.