Après une sélection à Cannes en 2025 dans la section Un certain regard, le film Lumière pâle sur les collines d'Ishikawa Kei, adaptation d’un des premiers romans d’Ishiguro Kazuo. Il signe ici une belle et touchante adaptation, distribuée par Metropolitan Filmexport.
Art House sort en salles Egoist de Matsunaga Daishi, beau récit illustrant une romance gay à travers un prisme intime et social aussi touchant que pertinent.
Jafar Panahi a décroché avec Un simple accident la Palme d'Or en 2025, couronnant ainsi 30 ans de cinéma indépendant en opposition au pouvoir en Iran. Le film est projeté dans nos salles dès ce mercredi via Memento, et il représentera la France aux Oscars.
Découvert en avant-première au Festival Kinotayo fin 2024, Happyend de Neo Sora fait son apparition dans les salles obscures grâce à Eurozoom. Film d’anticipation dans lequel la surveillance de masse rencontre les errances de l’adolescence et la réalité des discriminations, Happyend est un mélange parfaitement équilibré de légèreté et d’appréhension qui mérite qu’on s’y attarde.
Misumi Kenji était un réalisateur majeur de l'âge d'or du cinéma japonais. Dans les années 1960 et 1970, il a composé de véritables chefs-d’œuvre du chanbara qui contribuèrent à la renommée du cinéma de l'archipel nippon d'alors. The Jokers propose une rétrospective 4 films, avec notamment Zatoichi, le masseur aveugle, qui nous intéresse dès à présent.
Les trois films de la "trilogie de la lame" de Misumi Kenji ressortent au cinéma chez The Jokers Films : Tuer (1962), Le Sabre (1964) et La Lame diabolique (1965). Trois films d’une grande modernité qui mettent à mal le bushido, le code des principes moraux des guerriers japonais.