La grande claque de l’année 2019 était venue de Chine avec le rugueux et envoûtant Le Lac aux oies sauvages de Diao Yinan. Le film est désormais disponible en Blu-ray chez Spectrum Films.
Après les excès visuels et sensoriels de sa Tokyo Trilogy composée de Tetsuo, Tetsuo II et Tokyo Fist, le réalisateur japonais reste dans la capitale nippone pour un long-métrage formellement aux antipodes de ses premiers films, Bullet Ballet. Mais si sur la forme il semble s'être assagi, sur le fond, il n'a rien perdu de sa force de frappe, aussi violente que profondément nihiliste et désenchantée. Et c'est évidemment à (re)découvrir dans le coffret édité par Carlotta Films.
Après les expérimentations jusqu'au-boutistes du diptyque Tetsuo, continuons la (re)découverte de la filmographie de Tsukamoto Shinya avec Tokyo Fist, éloge désenchanté de la violence par un réalisateur qui, s'il met de côté ses idées fantastiques les plus folles, n'en demeure pas moins capable d'asséner à nouveau un uppercut ravageur au spectateur.
Zhang Yimou demeure un cinéaste chinois très productif ces dernières années. En 2021 sortait sur les écrans chinois Cliff Walkers, que Metropolitan Films édite actuellement en DVD et Blu-ray sous le titre Les Espions de l'aube. Critique par Rohan Geslouin ; Bonus par Maxime Bauer.
Comment s’aventurer dans un nouvel (énième ?) film de Hong Sang-soo quand, après avoir vu tous ses films (du Jour où le cochon est tombé dans le puits en 1996 à Introduction en 2021), on a ce sentiment d’avoir cerné l’auteur, d’en avoir même un peu fait le tour ? Les films du cinéaste coréen mettent le spectateur cinéphile face à deux postures : celui d’un ami, attaché à visiter souvent une connaissance pour en prendre des nouvelles ; ou celui d’un critique, passant chaque film au tamis du jugement. La Romancière, le film et le heureux hasard est disponible le 7 juin en DVD chez Arizona Distribution.
Le Chat qui fume sort un superbe coffret réunissant les six films de la saga La Femme scorpion, fleuron du cinéma d’exploitation japonais des années 70. Retour sur La Mélodie de la rancune, ultime opus interprété par Kaji Meiko dans le rôle qui fit sa renommée.