Carlotta a décidé d'offrir aux amateurs de chanbara un grand classique datant des années soixante et édite dans un superbe Blu-ray Hara-kiri, de Kobayashi Masaki. Ce film mérite-t-il son statut de chef-d'œuvre, et cette édition est-elle à la hauteur ? Par Yannik Vanesse.
Sorti en 2005, Lady Vengeance boucle la trilogie consacrée par Park Chan-wook à la vengeance : après Sympathy for Mister Vengeance et Old Boy, le virtuose réalisateur sud-coréen propose une nouvelle variation (en mineur) sur le même thème. Sortie en Blu-ray le 2 mai 2012. Par Antoine Benderitter.
Premier volet de sa trilogie de la vengeance de Park Chan–Wook, Sympathy for Mister Vengeance s’offre à nous dans une édition Blu-ray qui permet de voir le long métrage dans des conditions optimales. Par Jérémy Coifman.
Il est des protagonistes du cinéma asiatique que l'on ne présente plus et Jackie Chan est définitivement de ceux-là. La star martiale de Hong Kong a néanmoins, depuis quelques années, baissée en estime dans le cœur des fans. Avec une carrière US plus calamiteuse qu'autre chose, voilà que désormais Jackie se lance à l'assaut du marché mainland. Par Anel Dragic.
La World Cinema Fondation parrainée par Martin Scorcese tente de mettre en lumière et de sauvegarder bon nombre de films presque oubliés, en voie de disparition. Dans le magnifique coffret édité par Carlotta paru au mois d’avril, un film nous intéresse : La flûte de roseau, troisième film du réalisateur kazakh, Ermek Shinarbaev. Par Jérémy Coifman.
Invité d’honneur lors de la 5ème édition du FFCF en 2010, Ryoo Seung-wan est un jeune réalisateur, dont le film Die Bad fut considéré en Corée comme le premier long métrage le plus remarquable de l’histoire du cinéma coréen (rien que ça !). En 2000, il montrait avec ce film, son point de vue brutal sur le monde du début du 21ème siècle dans lequel coexistait la joie du nouveau millénaire et l’anxiété de la crise économique. Par la suite, quelques films comme No Blood No Tears ou encore The City of Violence ont suffi pour lui coller une étiquette de réalisateur de films d’action. Mais le cinéaste nous a également prouvé qu’il avait plusieurs cordes à son arc, notamment en matière de comédies loufoques, puisqu’avec son Crazy Lee en 2008, il nous gratifie d’un Austin Powers à la sauce coréenne, en bien plus barré. Avec un background comme celui-ci, il va sans dire que son dernier film, The Unjust était plus qu’attendu par votre humble serviteur… Par Olivier Smach.