Gordon Chan, en décidant de faire un remake de La Fureur de vaincre (Fist Of Fury), s'attelait en 1994 à un projet difficile, Bruce Lee étant une icône face à laquelle il est difficile de se comparer. Metropolitan ressort aujourd'hui le film en Blu-ray, l'occasion de revenir sur l'un des grands moments de la filmographie de Jet Li. Par Yannik Vanesse.
Le Syndicat du Crime (A Better Tomorrow) est le film qui a permis au public occidental de découvrir John Woo et, plus généralement, le polar hongkongais. Produit par Tsui Hark, cette œuvre fit l'effet d'une véritable bombe et, encore maintenant, il n'a pas pris une seule ride malgré ses 26 ans d'existence. L'annonce d'un remake a donc de quoi surprendre. TF1 Vidéo nous permet de découvrir ce que ce métrage apporte – ou pas – à l'original. Par Yannik Vanesse.
On l’attendait au tournant, The Raid de Gareth Evans comble toutes nos attentes, et peut-être même un peu plus. Par Jérémy Coifman.
A Frozen Flower arrive chez nous. Pour l'occasion, il devient King Protector, grâce à Elephant Film. Voici donc un film de sabre coréen. Offre-t-il de l'originalité qui mérite le détour, ou n'est-il qu'un film de sabre parmi d'autres ? Par Yannik Vanesse.
Nostalgie ! C’est ce qu’évoque ce conte « archéologique ». Avec une once de romance, Sahib Bibi Aur Ghulam restitue grandeur et décadence à l’ère des Zamindars. Zou ! Nous voici expédiés à l’âge des pierres antiques. Le Bengale féodal prend des allures de paléolithique peuplé de spécimens en voie d’extinction. Ce sont ainsi les derniers jours d’une aristocratie indienne, indolente, qui nous sont narrés. Le 19ème siècle réapparaît grâce aux vestiges d’un havelî (petit palais) et aux souvenirs d’un architecte. Nul besoin de longues fouilles au scalpel ou de carbone 14 pour faire parler le grès. Un flash-back nous permet de briser les couloirs du temps et de redécouvrir le mode de vie, les croyances et comportements passés. Un somptueux récit où la graphie des ombres et lumières laisse présumer, par sa sensibilité artistique, la présence d’un maître de la manivelle. Guru Dutt est assurément en embuscade même si au générique, son scénariste-dialoguiste siège au poste de réalisateur ! Par Marjolaine Gout.
Fantôme inflexible, le temps disperse poussière et efface souvenirs. Les hommes trépassent tandis que certaines œuvres subsistent. Avec une sensibilité à fleur de pellicule, Pyaasa (L’Assoiffé) s’immortalise comme l’un des colosses de l’histoire du cinéma. Et c’est peu dire ! Né sous les étoiles propices de l’an de grâce 1957, correspondant à l’âge d’or du 7ème art hindi, cette tragédie sociale éclipse ses rivales cinématographiques. Pyaasa, œuvre multiforme, s’incarne, a priori, sous les atours d’une adaptation du Srikanta. Si l’ombre du romancier de Devdas plane sur ce film, Guru Dutt nous réserve moult surprises. Aux rênes de ce projet, qu’il produit, réalise et interprète, il hisse le cinéma vers des sommets. L’Everest, l’Olympus Mons, de la bobine indienne, le voici avec ce chef-d’œuvre intemporel ! Par Marjolaine Gout.