Ces derniers mois, les occasions de voir The Lunchbox en France ne manquaient pas : semaine de la critique à Cannes, ouverture d'Independant India, présentation lors de "Un état du monde... et du Cinéma" au Forum des Images : The Lunchbox a tout d'une bête de festival censés représenter "la nouvelle vague indienne". Et s'il s'agissait avant tout une bonne petite comédie romantique ?
Takao, qui est en apprentissage pour devenir cordonnier, sèche les cours et dessine des chaussures dans un jardin de style japonais. Il y rencontre une mystérieuse femme, Yukino, qui est plus âgée que lui. Par la suite, et sans se donner rendez-vous, ils commencent à se voir encore et encore mais seulement les jours de pluie. Ils finissent par discuter ensemble et s'ouvrent l'un à l'autre. Mais la fin de la saison des pluies approche…
Chen Kaige, réalisateur chinois reconnu internationalement depuis les années 90 (Adieu ma concubine, Temptress Moon), a connu un grand succès en Chine en 2012 avec Caught in the Web, un film sur le lynchage médiatique d’une anonyme et l’utilisation des réseaux sociaux comme défouloir populaire. Ce film est encore inédit en France. Par Marc L’Helgoualc’h.
Au fil des ans, Miyazaki Hayao a su construire un univers original qui lui vaut depuis quelques temps déjà la reconnaissance internationale. Nul besoin de prouver aujourd’hui qu’il est devenu l’un des plus grands maîtres du cinéma d’animation. Si son dernier opus, Le Vent se lève, il faut tenter de vivre (Kaze Tachinu), est déjà sorti au Japon le 20 juillet dernier, les fans du monde entier doivent attendre quelques mois encore avant de découvrir ce nouveau venu dans les productions Ghibli. Par Nicolas Debarle.
Après un cycle post-Fukushima assez consensuel et didactique, composé de Himizu et The Land of Hope, Sono Sion revient à un cinéma plus brut, plus en phase avec sa vision du monde et du cinéma. Par Jérémy Coifman.
Monsters Club, disons-le d’emblée, est un film tout à fait déséquilibré. S’il fait indéniablement montre des talents de plasticien de Toyoda Toshiaki et de son habileté à tisser des atmosphères denses grâce, entre autres, à une utilisation très rigoureuse et précise du hors-champs, il souffre aussi de véritables défauts d’écriture. Le film de Toyoda ressemble en effet au type même de l’œuvre laissée trop longtemps en gestation, de l’œuvre trop réfléchie qui aurait, pour ainsi dire, « trop mûri ». Par Clément Pascaud.