2015 restera à coup sûr une année importante dans la filmographie de Sono Sion. Avec pas moins de cinq réalisations, le metteur en scène prouve à la fois sa passion inébranlable pour son médium, mais parvient également à prolonger sa filmographie en la menant dans des directions inattendues. Là où de nombreux stakhanovistes japonais tournent déjà en rond au bout de trente ans de métier, Sono Sion n'en fini pas de nous surprendre. L'Étrange Festival présente cette années deux de ses films, chacun dans un registre très différents, comme pour souligner le caractère insaisissable du bonhomme. Intéressons nous ici à Love and Peace, une oeuvre aux antipodes de l'autre film présenté, Tag.
Toujours là où on ne l'attend pas, Sion Sono, le punk hyper-actif du cinéma nippon nous revient avec pas moins de deux longs métrages pour cette rentrée cinématographique à L'Étrange Festival 2015. Financé par deux grosses majors et inspiré d'un roman à succès, Tag à de quoi faire frémir, même les fans les plus enthousiastes du cinéaste! Nous ne pouvons espérer qu'il parvienne à insuffler un sentiment de rébellion qui libère ces jeunes adolescentes de leur moule industriel de lolita soumise !
Premier film de sa cuvée 2015 visible chez nous, Gokudô Daisensô (Yakuza apocalypse), marque un retour aux sources bienfaiteur du cinéaste stakhanoviste le plus frappé du Japon : Miike Takashi. Présenté en avant-première en Compétition internationale de L'Étrange Festival 2015, ce nouveau cru laisse espérer qu'après quelques égarements artistiques, le réalisateur des DOA et autre Visitor Q est toujours présent.
La sortie en salles de l'original de King Hu (Dragon Inn (1967), à découvrir depuis le 12/08 sur les écrans) est l'occasion de revenir sur l'étourdissant remake produit par Tsui Hark en 1992 : L'Auberge du Dragon de Raymond Lee.
A Touch Of Zen et Dragon Inn : deux chefs-d'oeuvre essentiel de King Hu resortent cet été en salles en versions restaurées grace à Carlotta. L'occasion pour Samir Ardjoum de revenir sur ces deux oeuvres.
Premier film de sa cuvée 2015 visible chez nous, Gokudô Daisensô (Yakuza apocalypse), marque un retour au source bienfaiteur du cinéaste stakhanoviste le plus frappé du Japon: Miike Takashi. Présenté en séance spéciale à la Quinzaine des réalisateurs en Mai dernier, ce nouveau cru semble confirmer qu'après quelques égarement artistiques, le réalisateur des DOA et autre Visitor Q est toujours présent.