La carte blanche de la NFAJ à la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé était l’occasion de rediffuser Le Fil blanc de la cascade de Mizoguchi Kenji. Ce film du grand réalisateur que l'on ne présente plus est rarissime : non seulement il est l'un des quelques rescapés de sa période muet (aujourd'hui presque entièrement invisible), mais il est en plus complet. Et comme toujours à la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, les séances sont accompagnées musicalement par des artistes. Ici, la séance était accompagnée au piano par Thomas Lavoine.
Adilkhan Yerzhanov ne cesse d’aller sur des terrains inédits sans jamais se contenter d’un simple essai : une fois le sillon creusé, il s’engouffre dans la brèche pleinement tout en continuant de le prolonger. Avec Moor, le cinéaste kazakh prolonge cette fois sa veine néo-noire avec toujours autant de maîtrise mais aussi de surprises.
Réalisé par Hong Won-ki, créateur très prolifique dans l’industrie de la k-pop, The Cursed: Insatiable Desires est un long-métrage horrifique sous la forme de film à sketches. Assez banal, le film brille autant pour ses très rares idées que pour son formatage assez éreintant.
Hayakawa Chie revient après son superbe Plan 75 avec Renoir, distribué par Eurozoom, drame labyrinthique ayant, une fois de plus, la mort comme toile de fond.
Présenté dans la section « les pépites de l’étrange », The Island de Leong Po-chih est la prochaine sortie hongkongaise horrifique de Carlotta Films. Jusqu’ici inédit en France et assez rare en-dehors de l’Asie, L’Étrange Festival nous permet une fois de plus de découvrir des raretés sur grand écran et fraichement restaurées.
Plus de 20 ans après Tamala 2010: A Punk Cat in Space (mais aussi après son passage dans un étrange festival encore adolescent !), le duo d’artistes T.o.L revient avec un second opus toujours plus radical, plus fou et singulier.