Phénomène du Nouvel An chinois de 2025, Ne Zha 2 est l'histoire d'un film d'animation chinois devenu l'un des plus grands succès du cinéma à l'échelle mondiale, talonnant ou dépassant des James Cameron, des Star Wars, des Pixar et des Marvel à partir du seul marché national chinois. Mais derrière la folie de ces chiffres du box-office qui ne devrait intéresser que les actionnaires, se cache un blockbuster fou furieux, d'une extrême générosité, capable de faire rire et passionner autant les plus jeunes que les adultes en quête d'un spectacle grandiose sur grand écran. Et c'est bien cela le principal.
Du 29 mai au 2 juin 2025, la Cinémathèque française propose une rétrospective de films chinois mis en scène par des réalisatrices, à travers une sélection de 13 films, contemporains ou plus anciens, et pour certains d'entre eux complètement inédits en France.
Après une apparition au Festival de Berlin en 2024, le premier long-métrage de Qiu Yang, Some Rain Must Fall, fait une incursion discrète en salles, au Cinéma du Panthéon à Paris, depuis le 26 mars 2025. Réalisateur de plusieurs courts-métrages stimulants dans les années 2010, le jeune artiste chinois s'inscrit dans le cinéma d'auteur de sa génération à travers une œuvre sèche et sombre, dans laquelle son héroïne révèle peu à peu la lumière en elle derrière son visage épuisé.
Premier long-métrage du réalisateur Shokir Kholikov, Dimanches est une réflexion sur le modernisme à marche forcée, qui vient perturber le quotidien organisé d'un couple de paysans âgés ouzbeks. Le film sort en salles via le label Carlotta Nouveautés.
Le Centre Culturel de Taïwan à Paris proposera cette année 2025, du 28 mars au 6 avril, la première édition de son évènement dédié au cinéma taïwanais : le Festival du film taïwanais. Il aura lieu à la Filmothèque du Quartier Latin.
Dans son line-up de mars 2025, Carlotta Films propose en édition Blu-ray le film Life is Cheap... But Toilet Paper is Expensive, un film du cinéma underground américain de Wayne Wang se déroulant intégralement à Hong Kong. Écrit et tourné plus ou moins à l'instinct en 1989, ce long-métrage à tendance humour noir se révèle fort étonnant et certains de ses dialogues ont rétrospectivement une saveur particulière.