En ce mois d’octobre 2025, la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, dédiée à la programmation du cinéma muet, offre une carte blanche à la National Film Archive of Japan (NFAJ) pour proposer au public parisien des films nippons de l’ère du muet, rares et de styles variés. Aux côtés de redécouvertes de réalisateurs méconnus, on peut croiser de grands films peu diffusés de cinéastes d'envergure, à l'instar de Naruse Mikio avec Après notre séparation, sorti sur les écrans japonais en 1933.
Avant le succès explosif du Syndicat du crime en 1986, Chow Yun-fat était déjà une star et occupait les premiers rôles de nombreuses productions hongkongaises. C'est le cas en 1984 de Hong Kong 1941, récit autour de l'occupation japonaise de l'île au port parfumé pendant la Seconde Guerre mondiale. Il s'agit de l'un des deux films du réalisateur britannique Leong Po-chih à ressortir en ce mois d'octobre en Blu-ray chez Carlotta Films.
Auteur de 400 petits films, souvent révolutionnaires, Ogino Shigeji (1899-1991) a été l'un des premiers cinéastes japonais indépendants, et un promoteur des réalisateurs de films amateurs au Japon à l'époque du muet. Avec une caméra et des "trucs", il a fait œuvre d'une volonté créative exaltée. Dans le cadre de la carte blanche à la National Film Archive of Japan, la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé propose, en octobre 2025, 2 séances d'un programme de 9 courts-métrages de ce réalisateur de l'ère du muet et d'animation.
En ce mois d'octobre 2025, la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, dédiée à la programmation du cinéma muet, offre une carte blanche à la National Film Archive of Japan (NFAJ) pour proposer au public parisien des films nippons de l'ère du muet, rares et de styles variés. Parmi eux, Le Chevalier voleur, œuvre peu vue d'Ito Daisuke, l'un des réalisateurs les plus importants des années 1920 dans l'Archipel.
Plus productif et exalté que jamais, le cinéaste kazakh Adilkhan Yerzhanov a retrouvé L'Étrange Festival de Paris pour cette édition 2025. Outre une carte blanche qu'il a animée, il a présenté au public du Forum des images, auquel il est habitué, deux films, Cadet et Moor, et les trois premiers épisodes de sa dernière série télé, Kazakh Scary Tales. Il nous a fait l'honneur de nous accorder une interview exclusive dans laquelle il est revenue longuement sur ses inspiration et on pourra constater, s'il fallait en douter, qu'il est extrêmement cinéphile.
Misumi Kenji était un réalisateur majeur de l'âge d'or du cinéma japonais. Dans les années 1960 et 1970, il a composé de véritables chefs-d’œuvre du chanbara qui contribuèrent à la renommée du cinéma de l'archipel nippon d'alors. The Jokers propose une rétrospective 4 films, avec notamment Zatoichi, le masseur aveugle, qui nous intéresse dès à présent.