Stephen Sarrazin présente dans DC Mini, nom emprunté à Kon Satoshi, une chronique pour aborder "ce dont le Japon rêve encore, et peut-être plus encore ce dont il ne rêve plus". Ce mois-ci, rencontre avec Sakamoto Ryuichi et Takatani Shiro, qui présentent IS YOUR TIME à l'ICC Center Tokyo du décembre 2017 au 11 mars 2018.
Tous les seconds mardis du mois, Stephen Sarrazin présente dans DC Mini, nom emprunté à Kon Satoshi, une chronique pour aborder "ce dont le Japon rêve encore, et peut-être plus encore ce dont il ne rêve plus". Ce mois-ci, retour sur l'exposition de Shinkai Makoto.
Tous les seconds mardis du mois, Stephen Sarrazin présente dans DC Mini, nom emprunté à Kon Satoshi, une chronique pour aborder "ce dont le Japon rêve encore, et peut-être plus encore ce dont il ne rêve plus". Ce mois-ci, retour sur l'évolution du cinéma de Kawase Naomi à la lumière de son dernier film.
Avec Dans un recoin de ce monde, Katabuchi Sunao, un ancien du Studio Ghibli, signe un film qui a le mérite d’entretenir une proximité indiscutable avec Le tombeau des lucioles de Takahata Isao tout en s’en démarquant par la maturité du trajet proposé à Suzu, héroïne du film. Un film d’artisan, loin des querelles autour de la succession au roi Miyazaki ; on se souviendra que Suzuki Toshio, ex-grand patron de Ghibli, adoubait Anno Hideaki en tant que seul héritier possible. Et comme Oshii Mamoru, Hosoda Mamoru, Shinkai Makato, Katabuchi s’inscrit singulièrement hors de la tourmente, à l’heure du énième retour de Miyazaki.
De si petites mains et les dégâts qu’elles entraînent. L’un des deux succès foudroyants du box office japonais en 2016 avec Your Name de Shinkai Makoto, Shin Gojira aura tout écrasé sur son passage, par son budget, son studio, Toho, et le tandem Anno-Higuchi. On ne présente plus Anno Hideaki, maître d’œuvre de Neon Evangelion, mais aussi réalisateur de Cutie Honey ; quant à Higuchi Shinji, héritier de Eiji Tsuburaya, on lui doit l’inénarrable Attack of The Titans.
Deux parutions universitaires importantes à signaler, dont le premier mérite est celui de proposer d’autres axes de lectures de films et d’installations venues de Thailande et du Japon, privilégiant le rôle du cadre et contexte chez David Teh (Thai Art : Currencies of the Contemporary), professeur à l’Université Nationale de Singapour et celui des genres et des systèmes de production chez Alex Zahlten (The End of Japanse Cinema Duke) qui enseigne à Harvard.