Après une adaptation française en live action réalisée par Philippe Lacheau qui vaut mieux que sa réputation le laisse penser, le célèbre nettoyeur et détective privé reprend du service dans un nouveau long-métrage produit au Japon pour Netflix. Un retour aux sources à tous points de vue, pour un résultat assez inégal mais non dénué de défauts.
Aux cotés des films inédits d’Ozu Yasujiro proposés dans le coffret édité par Carlotta Films, l’avant-dernier long-métrage du réalisateur, Dernier caprice, est également disponible. Un film étonnant et complexe, dans lequel les relations entre différentes générations sous un même toit n’ont jamais été aussi cruelles que tendres. Partager Suivre
Y a-t-il pire, dans la vie d'un salaryman japonais, que de voir une semaine de travail s'étirer jusqu'à en perdre toute énergie et joie de vivre ? A cette question, le réalisateur Takebayashi Ryo dans Comme un lundi, ose la pire des répliques : oui, il y a pire, et c'est revivre inlassablement la même semaine de galère encore et encore, sans aucune explication. Mais plutôt que d'en tirer un portrait amer et cruel de la vie du salarié moyen japonais, le metteur en scène opte pour la gaudriole et la farce la plus décomplexée possible. Après quelques passages en festivals, le film débarque dans nos salles grâce à Art House !
Ayant fait l'objet, à l'instar des Sœurs Munakata, d'une ressortie en salles l'année dernière en copie restaurée, Une Femme dans le vent est désormais disponible dans le coffret Ozu Yasujiro édité par Carlotta Films. L'occasion parfaite pour découvrir ou revenir sur ce bouleversant drame d'après-guerre.
Après avoir triomphé à Cannes d'où il est reparti avec le Prix du scénario et la Queer Palm, et un succès critique et public en salles, le dernier film de Kore-eda Hirokazu est maintenant disponible en DVD et Blu-Ray chez Le Pacte. Une édition magnifique pour (re)découvrir le dernier chef-d'œuvre du metteur en scène japonais. Film par Rohan Geslouin ; Bonus par Romain Leclercq.
Disponible depuis le 5 avril sur Netflix, Parasyte: The Grey propose une adaptation, ou plutôt relecture du manga japonais éponyme, en la transposant en Corée du Sud, avec aux commandes le metteur en scène Yeon Sang-ho, réalisateur entre autres de Dernier train pour Busan. Sur le papier, c'est une belle promesse de divertissement qui nous est faite. A l'arrivée, le résultat est au mieux décevant, au pire catastrophique.