Après un passage par le grand écran avec le bouleversant L'Innocence, Kore-eda Hirokazu revient sur Netflix avec une nouvelle série, Asura, adaptation de la nouvelle éponyme Ashura no gotoku de Mukoda Kuniko. Si sa précédente œuvre télévisuelle, Makanai : dans la cuisine des maiko, avait fait l'effet d'un doux et apaisant repas entre amis, Asura ressemble beaucoup plus à un diner tendu qui vire au règlement de compte familial et générationnel.
Trois ans après sa sortie au Japon, le film d'animation Break of Dawn, adaptation du manga éponyme, arrive enfin sur les écrans en France grâce à Eurozoom. Mélange de science-fiction et d'aventure auquel vient se greffer une touche de coming of age, le film dispose de très bonnes qualités à son actif, mais présente aussi quelques petits points légèrement plus problématiques.
Le déjà éternel classique coréen de Bong Joon-ho, Memories of Murder, est disponible sur MUBI dès à présent. Revenons sur ce film qui a marqué les esprits du public depuis sa sortie en 2003.
Depuis 2023, année qui célébra les 120 ans d'Ozu Yasujiro, une grande partie de sa filmographie a connu les honneurs d'une réédition, que ce soit sur grand écran avec des rétrospectives ou via le support physique avec des coffrets incontournables, et ce toujours grâce à l'éditeur Carlotta Films. Et en ce début d'année, c'est le film Gosses de Tokyo qui a les honneurs d'une ressortie, dans une copie restaurée magnifique. Soit une belle occasion de se replonger dans cette comédie douce-amère.
Alors que le roi des monstres Godzilla fête cette année ses 70 ans de règne sur le monde des Kaiju-eiga, l'éditeur Roboto films propose dans un superbe coffret la série des trois films Gamera de l'ère Heisei, réalisés par Kaneko Shusuke. C'est l'occasion de (re)découvrir une autre icône incontournable du film de monstre japonais, tout aussi populaire que Godzilla, à travers une saga passionnante avec ses propres codes et enjeux.
Y a-t-il pire, dans la vie d'un salaryman japonais, que de voir une semaine de travail s'étirer jusqu'à en perdre toute énergie et joie de vivre ? A cette question, le réalisateur Takebayashi Ryo dans Comme un lundi, ose la pire des répliques : oui, il y a pire, et c'est revivre inlassablement la même semaine de galère encore et encore, sans aucune explication. Mais plutôt que d'en tirer un portrait amer et cruel de la vie du salarié moyen japonais, le metteur en scène opte pour la gaudriole et la farce la plus décomplexée possible. Après quelques passages en festivals et dans les salles obscures, le film est désormais disponible en DVD et Blu-Ray grâce à l'éditeur Hanabi.