De la représentation de la catastrophe nucléaire s’articule tout un pan du cinéma japonais post Seconde Guerre mondiale. Des portraits aux multiples visages et incarnations, mais fondés sur une seule et même horreur : celle des 6 et 9 août 1945, quand le quotidien des habitants de Hiroshima et de Nagasaki bascula dans les ténèbres. C’est à compter du 28 avril que nous aurons l'honneur de découvrir l’un d'eux, et sans doute le premier à avoir attaqué si frontalement le bombardement atomique : sobrement intitulé Hiroshima (1953), réalisé par Sekigawa Hideo, disponible dans sa version restaurée en DVD et Blu-Ray chez Carlotta.
En 1993 sortait dans les salles japonaises le chant du cygne de l’un des plus éminents cinéastes que l’île ait jamais connue. Madadayo, réalisé par Kurosawa Akira, est disponible gratuitement sur la plateforme Mk2 Curiosity pendant 7 jours à compter d'aujourd'hui.
La société de production hongkongaise Milkyway Image fut fondée en 1996, et bien que l’on associe parfois le Odd One Dies (1997) de Patrick Yau à Johnnie To, la première production officielle de ce dernier est bien A Hero Never Dies (1998). Ce renouveau de l’heroic bloodshed devenu culte est disponible en DVD/Blu-Ray chez Spectrum Films depuis le 14 janvier 2021.
Dix ans après Brumes de chaleur et onze après Mélodie tzigane, Suzuki Seijun conclut finalement son triptyque de l’ère Taisho avec Yumeji. La Trilogie Taisho, restaurée en 2017, est disponible en coffret Blu-Ray chez Eurozoom depuis le 16/02/2021. Elle comprend Mélodie tzigane (1980) – Brumes de chaleur (1981) – Yumeji (1991).
Après un accueil critique favorable pour Mélodie tzigane (1980), qui marquait le retour retentissant de Suzuki Seijun à la réalisation, l’esthète japonais entreprend de poursuivre ses expérimentations à l’ère de son enfance. Brumes de chaleur (1981) voit ainsi le jour, deuxième volet de la Trilogie Taisho restaurée en 2017 et éditée en coffret Blu-Ray le 16/02/2021 par Eurozoom. Le triptyque est composé de Mélodie tzigane (1980) - Brumes de chaleur (1981) - Yumeji (1991).
Il y a presque 20 ans, avant que les superproductions coréennes n’explosent, Frères de sang (2004) de Kang Je-gyu était le film le plus cher jamais tourné sur la péninsule, avec un budget avoisinant les 13 millions de dollars. Découvrons le savoir-faire déployé dans cette fresque de guerre, éditée et disponible en DVD/Blu-ray chez Universal.