Près de 70 ans après sa sortie au Japon, la légendaire trilogie du samouraï Miyamoto Musashi, avec Mifune Toshiro en premier rôle et adaptée du roman éponyme de Yoshikawa Eiji, nous parvient en coffret DVD/Blu-Ray, chez Carlotta, pour la première fois dans sa version restaurée, après une sortie au cinéma. Un triptyque composé de La Légende de Musashi (1954), Duel à Ichijoji (1955) et La Voie de la lumière (1956), tous trois réalisés par un maître du chanbara et du jidai-geki chez la Toho, Inagaki Hiroshi.
Zhao Liang, dans l'ombre de Wang Bing, est aujourd'hui l'une des figures de proue du nouveau cinéma documentaire chinois. Reconnu dans les festivals du monde entier pour le regard acerbe qu'il porte sur la Chine contemporaine, ses dérives par extension, Zhao dédie I'm So Sorry, sa dernière réalisation en date, aux dangers et victimes collatérales de l'énergie nucléaire. Un incontournable de la sélection 2021 du Festival Allers-Retours.
Pas moins de quatre films de Cheng Yu-chieh, élu cinéaste de l’année par l’équipe de Filmosa, ont été sélectionnés lors de cette édition : Summer, Dream (2001), Yang Yang (2009), Unwritten Rules (2011), et le dernier en date, Dear Tenant (2017). Un mélodrame plus tragique et tourmenté que de coutume dans le paysage du cinéma romantique […]
Réalisateur pékinois dont le nom n'évoque d'ores et déjà plus n'importe qui, après deux premiers longs-métrages en sélections cannoises 2020 et 2021, Wei Shujun s'impose comme l'un des grands newcomers de son époque avec Striding Into the Wind, projeté au Festival Allers-Retours 2021.
Nourrie de l'expérience de plusieurs courts sélectionnés en festivals, la jeune cinéaste Zheng Lu Xinyuan se démarque au diapason des essais stylistiques et narratifs du cinéma chinois contemporain avec The Cloud in Her Room. Cette première réalisation en long-métrage a été sélectionnée au Festival Allers-Retours 2021, et sortira dans nos salles obscures le 22 décembre 2021.
Des tournages chaotiques, des productions interminables et des projets plus ambitieux que raison, il y en a eu et il y en aura toujours, particulièrement dans le cinéma d'animation. A l'origine sorti sous forme de court en 2013, Junk Head s'est fait désirer, à tel point qu'on ne l'attendait plus en long-métrage comme prévu. Mais après 7 ans de réalisation, le cinéaste autodidacte et polyvalent Hori Takehide présente finalement la version finale de son chef-œuvre, presque entièrement concocté par lui-même, à L'Etrange Festival 2021.