Retour tout en délicatesse du réalisateur Darezhan Omirbayev, héraut de la nouvelle vague kazakhe, avec son septième long métrage de fiction, Poet, distribué par Alfama Films : un éloge de la poésie à travers les âges face aux contingences politiques et au fétichisme de la marchandise.
Le Festival Kinotayo met à l'honneur, cette année, le réalisateur japonais Soda Kazuhiro. Retour sur son diptyque documentaire Campaign (2007) et Campaign 2 (2013), qui a pour personnage principal Yamauchi Kazuhiko, un novice en politique, se présentant à deux reprises à des élections municipales. Son parcours est pour le moins étonnant et donne une vision à la fois ridicule et inquiétante de la politique japonaise.
Après le couvre-feu est l'un des premiers films d'Usmar Ismail, cinéaste indonésien qui a largement développé le cinéma de son pays dans les années 1950. Il y est question des désillusions d'un ancien soldat à la fin de la guerre d'indépendance. Un film restauré en 2012 et disponible sur MUBI.
Nouveau film du stakhanoviste Adilkhan Yerzhanov avec Immunité collective, une comédie qui prend pour toile de fond le confinement lié au coronavirus. C'est parti pour un Mardi gras kazakh et sa cohorte de voyous, de simplets et de flics zélés et incompétents, plus ou moins déglingués. 100% Yerzhanov, donc.
L'Etrange Festival met à l'honneur le cinéaste japonais Shinoda Masahiro. On se replonge donc dans L’Étang du Démon ressorti en salles l'an dernier, dans une restauration 4k.
Itim, Kisapmata, Batch '81 : voici seulement trois titres de l'œuvre de Mike de Leon, réalisateur philippin qui a émergé dans les années 1970. Si ce nom vous est encore étranger, vous allez apprendre à le connaître car une partie de sa filmographie sort enfin dans les salles françaises.