Après Copie Conforme tourné en Italie, le cinéaste iranien Abbas Kiarostami réalise avec Like Someone in Love son deuxième film tourné à l'étranger, ici à Tokyo, au Japon. Présenté au dernier Festival de Cannes, le film traite de la vie d'un improbable trio amoureux pendant 24 heures : Akiko, jeune étudiante qui se prostitue pour raisons alimentaires ; Noriaki, son compagnon maladivement jaloux ; et Takashi, un professeur de sociologie à la retraite. Un film minimaliste et envoûtant, comme en a l'habitude Abbas Kiarostami. Par Marc L'Helgoualc'h.
Tsukamoto Shinya, acclamé dans les années 1990 pour ses films cultes comme Tetsuo et Tokyo Fist, a connu des années 2000 plus discrètes même si le moite et pervers Snake of June a fortement marqué les esprits. En 2010, il est revenu sur la scène internationale avec Tetsuo: The Bullet Man, un échec critique et public. Tsukamoto a enchaîné par Kotoko, récompensé en 2011 du prix du « meilleur film » lors de la compétition Orrizonti du Festival du Film de Venise ; Orrizonti récompense les nouvelles tendances du cinéma, ce qui fait sourire dans le cas de Tsukamoto, actif depuis près de trente ans. Par Marc L'Helgoualc'h.
Asian Connection est le premier festival de cinéma asiatique en ligne. Pas la peine de se déplacer dans les salles. Le principe est simple : du 8 au 14 octobre, sept films inédits sont présentés sur Internet, à raison d’un film par jour et seulement pendant 24h. Les films peuvent êtres visionnés via ordinateur, TV connectée, smartphone ou tablette. Vous pouvez ensuite voter pour votre film préféré. Le grand prix Asian Connection 2012 sera annoncé le lundi 15 octobre. Par Marc L'Helgoualc'h.
Vive la Liberté de Choi In-kyu est l'un des rares films coréens tourné en 1946, juste après la libération du pays, qui ait été conservé et restauré. Typique de l'époque, le film traite de la résistance coréenne à l’impérialisme japonais en mêlant le mélodrame à l'action. Les scènes de badinages amoureux côtoient donc des fusillades et des courses-poursuites entre rebelles et policiers. Par Marc L'Helgoualch.