Primé aux festivals de Busan, Marrakech, Rotterdam et Deauville, Han Gong-ju s’annonce comme l’une des dernières sensations du cinéma sud-coréen. Assurément un coup gagnant pour Lee Su-jin, dont c’est le premier long-métrage. Han Gong-ju sortira sur les écrans français à la fin de l’année sous le titre A Cappella.
Projeté en avant-première mondiale au Festival du film asiatique de Deauville, Monsterz de Hideo Nakata a réussi à faire l’unanimité… contre lui. Connu avant tout pour ses films d’épouvante, le réalisateur nippon revient aujourd’hui avec un thriller assez inepte, remake du film sud-coréen Haunters de Lim Min-suk, sorti en 2010.
Cette année, le Festival du film asiatique de Deauville a rendu hommage à Malani Fonseka, la « Reine du cinéma sri-lankais », actrice dans plus de 150 films depuis 1968. Elle a été récompensée à plusieurs reprises dans son pays et à l’étranger. En 1996, elle a notamment reçu le prix Wishwa Prasadini pour sa participation à l’essor de l’industrie cinématographique du Sri-Lanka. Trois films représentatifs des différentes périodes de sa carrière ont été présentés à Deauville.
Un homme et une femme, un plan fixe de 10 minutes (hop, un petit zoom !), des discussions inlassables, des bouteilles de soju et des cigarettes. Revoilà Hong Sang-soo dans son nouveau film, Our Sunhi, un petit bijou dans lequel l'art de la répétition et de la variation atteint des sommets.
Après Copie Conforme tourné en Italie, le cinéaste iranien Abbas Kiarostami réalise avec Like Someone in Love son deuxième film tourné à l'étranger, ici à Tokyo, au Japon. Le film traite de la vie d'un improbable trio amoureux pendant 24 heures : Akiko, jeune étudiante qui se prostitue pour raisons alimentaires ; Noriaki, son compagnon maladivement jaloux ; et Takashi, un professeur de sociologie à la retraite. Un film minimaliste et envoûtant, comme en a l'habitude Abbas Kiarostami.