En compétition au Festival Kinotayo, FORMA est le premier film de Sakamoto Ayumi : un drame à la mise en scène qui rappelle Michael Haneke et Abbas Kiarostami, déjà récompensé par le prix Fipresci à la 64è Berlinale et par le prix du meilleur film japonais au Festival international du film de Tokyo 2013. Un film très recommandable.
Le Festival Kinotayo a projeté en compétition FORMA, le premier film de Sakamoto Ayumi, récompensé du prix Fipresci à la 64e Berlinale et du prix du meilleur film japonais au Festival international du film de Tokyo 2013. FORMA est un drame sous tension et une confrontation entre deux femmes, Ayako et Yukari, anciennes amies de lycée qui se revoient neuf ans plus tard. Leurs relations vont bientôt prendre un tournant angoissant emprunt de haine lorsque Ayako devient de plus en plus dominatrice et manipulatrice. La mise en scène et les longs plans parfois statiques de FORMA vont penser au cinéma d'Abbas Kiarostami et Michael Haneke. Le film prend tout son temps (2h25) pour développer son sujet et dévoiler ses secrets au fur et à mesure au spectateur... Un premier film réussi qui laisse envisager un avenir prometteur à la réalisatrice. Entretien.
Le FFCP a l’habitude de projeter les plus grands succès commerciaux coréens : citons Haeundae en 2010 ou Masquerade et The Thieves en 2012. Cette année, le festival programmait Roaring Currents, le fameux film détenteur du nombre d’entrées en Corée - 17,6 millions – surpassant de loin son prédécesseur The Host (13 millions). Le film mérite-t-il cet immense succès ?
Primé aux festivals de Busan, Marrakech, Rotterdam et Deauville, Han Gong-ju s’annonce comme l’une des dernières sensations du cinéma sud-coréen. Assurément un coup gagnant pour Lee Su-jin, dont c’est le premier long-métrage. Han Gong-ju sortira sur les écrans français le 19 novembre sous le titre A Cappella. Petit aperçu à l'occasion de son avant-première au FFCP.
La 20è édition de l’Étrange Festival fut l'occasion de projeter en avant-première Over Your Dead Body de Miike Takashi, une adaptation de la pièce de théâtre Yotsuya Kaidan, classique parmi les classiques de la littérature nippone. Quand un réalisateur aussi touche-à-tout que Miike s'attaque à un monument de l'histoire de fantômes, on se laisse facilement guider vers l'obscure salle de cinéma.
Pour compléter les avis de la team East Asia couvrant la XXème édition de L’Étrange Festival à découvrir dans notre tableau des étoile, Marc L’Helgoualc’h se livre au petit jeu de la notation et de la punchline. Pour rappel du barème : = mauvais, = moyen, : bon, = très bon, = excellent = chef-d’oeuvre. Partager Suivre