Au cour des années 1960, le documentariste Kuroki Kazuo est passé à la fiction avec deux longs métrages teintés d’histoire et de politique : les traumatismes de la Seconde Guerre mondiale et de la bombe atomique dans Le Silence sans ailes (1966) et les possibilités d’une révolution socialiste en cours avec Cuba mon amour (1969), première et unique co-production nippo-cubaine.
Distribué en 1962, Les Larmes sur la crinière du lion est la quatrième collaboration entre Shinoda Masahiro et Terayama Shuji, l'un à la mise en scène et l'autre au scénario. Rugissement commun sur une jeunesse japonaise écrasée par le poids de l'Histoire et qui cherche avec fougue et violence une difficile libération et une existence sans entrave.
Deuxième long métrage de Shinoda Masahiro, Jeunesse en furie est une peinture de l’agitation politique du Japon en 1960 à travers le portraits d’étudiants ancrés dans un pays agité par des troubles politiques. Hédonisme, consommation de masse, engagements idéologiques, contestations sociales, traditions familiales mises en péril... Shinoda fixe dans ce film un pays au début d'une décennie explosive... dans la société et pour le cinéma !
La période 1960-1970 d’Oshima Nagisa s’ouvre et se ferme par deux réflexions sur les mouvements de révolte nippons : Nuit et brouillard au Japon et Il est mort après la guerre. Deux œuvres majeures inscrites dans le courant de la Nouvelle Vague qui se font écho et qui offrent des clefs de lecture pour comprendre les contestations politiques et artistiques du pays de l’époque.
Mubi nous permet de revenir sur Han Gong-ju, réalisé par Lee Su-jin et sorti en salles en 2014 sous le titre A Cappella.
En 2017, Barbet Schroeder diffusait son documentaire Le Vénérable W., un documentaire sur le moine bouddhiste birman Ashin Wirathu, chef de file du parti nationaliste et racialiste Ma Ba Tha, et l'un des initiateurs de la persécution des minorités musulmanes rohingyas. Le film est disponible sur le site d'Arte jusqu'au 31 mars 2021 !