Alors que les relations commerciales entre la Chine et les pays africains révèlent une nouvelle configuration du monde, Eat Bitter, réalisé par Pascale Appora-Gnekindy et Ningyi Sun, et projeté au Festival Black Movie, tente d’en capter les enjeux intimes, pour les deux parties. Les deux cinéastes suivent deux figures comme des incarnations des visions qui se croisent dans un lieu en devenir.
Kim Jee-woon revient au grand écran après un détour par Apple TV pour sa délirante série de science-fiction hitchcockienne, Dr. Brain. Dans Cobweb, sélectionné au Black Movie 2024, il met en scène un tournage dans les années 70 vu comme une parabole de la situation coréenne passée et présente.
La jeune cinéaste mongole Zoljargal Purevdash nous offre avec ce long-métrage un regard complexe sur les tourments d’un jeune homme face à la précarité de sa famille. Si seulement je pouvais hiberner distribué par Eurozoom dévoile, en creux, un tableau qui dépeint Oulan-Bator et les marginaux de la capitale de Mongolie.
A l'occasion de sa présence au Festival Kinotayo et de la découverte en avant-première mondiale de sa nouvelle œuvre, Toxic Daughter, nous avons rencontré le discret mais sulfureux cinéaste nippon, Naito Eisuke.
Dans la continuité du geste qu’il a entrepris avec Forgiven Children, Eisuke Naito continue son exploration, dans Toxic Daughter projeté au Festival Kinotayo, des frustrations et colères silencieuses des foyers nippons à travers des figures de jeunes marginaux.
Le documentariste Lee Hyuk-rae à travers la figure de Bong Joon-ho revient sur une période faste de la cinéphilie coréenne. Yellow Door, disponible sur Netflix, est le nom du club de cinéphile où s’est cristallisée la passion du cinéaste coréen, mais également de ses amis qui ont joué un rôle dans le développement d’une certaine idée du cinéma mais aussi accompagné la construction de l’industrie coréenne durant les années 90.