Souvent second rôle de luxe (dont l’extraordinaire eunuque malfaisant de L’Auberge du Dragon) ou plus tard star de second plan comparé à la notoriété mondiale d’un Jet Li ou d’un Jackie Chan, Donnie Yen vit sa stature changer dans les 2000 avec sa collaboration avec le réalisateur Wilson Yip. Par Justin Kwedi.
C’est comme une sorte de symbole. Alors que Kon Satoshi émettait à la stupeur générale son dernier souffle, parallèlement Hosoda Mamoru s’affirme définitivement comme un réalisateur majeur au sein de la japanimation actuelle, voire du cinéma mondial.
Miyazaki, Oshii, Rintaro, Otomo … Des auteurs majeurs de l’animation japonaise, dotés d’un univers et de thématiques forts et personnels qui s’imposèrent progressivement au Japon puis à une reconnaissance mondiale. En l’espace de quatre films, Satoshi Kon était devenu l’égal en tout point de ces icônes vivantes et alors que sa carrière s’apprêtait à emprunter un nouveau cycle passionnant, le sort (soit, pour être plus précis, un cancer foudroyant ne lui laissant aucune chance) en a décidé autrement.