Présenté en octobre en clôture du Festival du Film Coréen à Paris, Hiver à Sokcho, adaptation du roman du même nom d'Elisa Shua Dusapin et premier long métrage du franco-japonais Kamura Koya, arrive sur nos écrans pour célébrer le début d’année chez Epicentre Films. Jolie rêverie sur la rencontre entre un dessinateur français bourru et une jeune femme métisse franco-coréenne chez qui il réveille des questions existentielles, dans le décor de Sokcho, ville balnéaire à la frontière entre les deux Corées, au moment où le froid rend incongrue la présence des touristes. Porté par le duo Bella Kim et Roschdy Zem, le film présente une délicate observation de deux solitudes qui se croisent le temps d'une saison.
Pour bien commencer l'année, les salles françaises accueillent un bien étrange animé distribué par Dissidenz. Schirkoa était initialement un court-métrage de 15 min réalisé par le dessinateur indien Ishan Shukla, sur son temps libre quand il travaillait comme vidéaste pour un monastère, et le premier film d'animation indien à être retenu pour les Oscars. Après bien des péripéties, Schirkoa : la cité des fables est un long-métrage d'animation développant l'univers et l'histoire du court-métrage.
Cinq ans après le remarqué Un Printemps à Hong Kong, Ray Yeung revient sur nos écrans grâce à Nour Films, pour parler de la société hongkongaise, et en particulier du regard porté sur les couples de même sexe avec Tout ira bien. Dans sa nouvelle variation, après le couple d'hommes vieillissants, il s'intéresse à l'histoire d'un couple de femmes d'âge mûr, Angie et Pat, et aux conséquences que peut avoir le fait de nommer ou de ne pas nommer une relation.
Lors de cette édition du festival Kinotayo, une des productions les plus singulières à nous être présentée est Septembre 1923, présenté au Japon en septembre 2023, pour le centenaire du grand tremblement de terre du Kanto. Le réalisateur Mori Tatsuya, venu du documentaire, présente ici son premier long-métrage de fiction, glaçant miroir tendu à son pays, et au monde.
Quelque chose semblerait manquer dans une édition du Festival du Film Coréen à Paris (FFCP) si on n'y trouvait pas un drame historique explorant l'histoire de la Corée. Cette année, Land of Happiness de Choo Chang-min remplit un double rôle. Il s'agit à la fois de l'ultime film de Lee Sun-kyun et d'un film qui essaie de proposer un point de vue singulier sur l'assassinat de Park Chung-hee.
L'année dernière, en plus de se prix habituels, le Festival du Film Coréen à Paris (FFCP) a récompensé un film d'animation du prix FLYANI, Architect A de Lee Jonghoon. Celui-ci a donc été invité cette année à venir présenter des travaux de son cru, mais aussi, en tant que producteur, des créations de son studio VCRWorks.