S’il y a une production Jackie Chan des années 1980, dans laquelle le bonhomme ne joue pas, qui aura pourtant réussie à prendre une place particulière dans le cœur des fans de cinéma hongkongais, c’est probablement la saga des Inspector Wears Skirts, composée de quatre opus, tous sortis entre 1988 et 1992. Alors que Metropolitan édite les deux premiers volets sous le titre de Top Squad (toute la poésie du titre passant à la poubelle), l’occasion de revenir sur le deuxième film était trop belle pour ne pas être saisie. Si les gendarmettes, l’humour cantonnais et les artistes martiaux vous mettent l’eau à la bouche, alors The Inspector Wears Skirts 2, toujours réalisé par Wellson Chin, semble avoir tout le potentiel pour être votre tasse de thé. Vérification avec la critique, tout de suite! Par Anel Dragic.
Les récentes sorties Metropolitan ont du bon. Elles permettent notamment aux cinéphiles français de découvrir, ou redécouvrir, les films dans lesquels Yuen Biao s’est affiché dans des premiers rôles. Après les classiques Knockabout, Righting Wrongs, Peacock King, ou On the Run, voilà que débarque The Iceman Cometh, réalisé par Clarence Fok, auparavant déjà édité dans une version amputée de plus d’une vingtaine de minutes sous le titre Time Warriors. Heureusement, l’erreur est réparée avec la présente édition, si subtilement retitrée Les guerriers du temps. On y gagne donc en sobriété ce que l’on perd en référence à la pièce d’ Eugene O’Neill (ou au film de Frankenheimer, c’est selon), mais on commence à avoir l’habitude. Par Anel Dragic.
On peut attendre de chaque film de Sammo Hung une générosité au moins égale à la sympathie que dégage le bonhomme. Celui qui malheureusement, n’est pour le français moyen, que Sammo Law, le flic de Shanghai (combien de fois aie-je entendu “Sammo ? Le flic de Shanghai?”, j’en pleurerais presque), est pourtant l’un des réalisateurs les plus intéressants de l’histoire du cinéma hongkongais. Le film du jour: Knockabout aka le Maître intrépide, réalisé en 1979, avec Yuen Biao, Leung Kar Yan, Lau Kar Wing et Sammo Hung. Si ces noms de vous disent rien, rassurez-vous, c’est le bon moment de faire un petit cours de rattrapage. Par Anel Dragic.
La 3D est à la mode, c’est une chose, mais s’il y a un genre qui restera indémodable, c’est bien le cinéma érotique. Et quel plaisir de voir revenir sur nos écrans (et cette fois même hors de nos écrans) la saga hongkongaise la plus populaire du genre qui avait fait le plaisir coupable de nombreux cinéphiles au cours des années 1990 : Sex and Zen. Par Anel Dragic.
Réalisé en 1998, c’est à dire en pleine période post-rétrocession The Hitman (ou Hitman en France, le pays qui aime casser les « The ») fait un peu figure de perle rare compte tenu du contexte bien morne dans lequel il a été réalisé. La même année, le spectateur hongkongais, ou le cinéphile étranger, n’avait vraiment pas grand chose à se mettre sous la dent. À part le début de la vague Johnnie To, portée par des films comme Where a Good Man Goes et The Longest Nite ou bouffer du Young and Dangerous (en 1998 sortaient le 5, la prequelle et le spin off, Portland Street Blues, rien que ça!), pas grand chose à se mettre sous la dent. Les amateurs de films d’action qui tatanent, pouvaient commencer à regretter le passé. The Hitman a-t-il été le petit regain d’espoir pour les amateurs du genre ? Réponse tout de suite ! Par Anel Dragic.
A l’heure où j’écris ces lignes, le Japon vit la fin du monde, Victor Lopez et Olivier Smach dansent la soca dance à Deauville, et votre humble serviteur continue d’explorer les sorties Metropolitan, pour le meilleur, mais aussi pour le pire. Malheureusement, aujourd’hui est un jour pire comme nous le prouve ce The Postman Fights Back, aka Le Messager de guerre de Ronny Yu. Par Anel Dragic.